Un monde de procrastination

Suite et cinquième partie de l’analyse du pouvoir de Google et de ses outils sur notre façon de penser et d’agir.
Nous allons voir aujourd’hui qu’à force d’être aidés par le moteur de recherche, on en oublie qu’on sait soi-même rechercher et qu’on n’a pas besoin d’aide.

On semble donc perdre, petit à petit son esprit d’initiative et d’analyse au profit d’un parcours utilisateur, d’une voie unique toute tracée par le géant de la recherche. Lire la suite »

Quatrième partie de l’étude de l’influence de Google sur nos cerveaux et sur notre façon de raisonner et d’utiliser l’outil Internet.

Après les trois premières parties finalement très introductives et contextuelles, passons aujourd’hui dans le vif du sujet en abordant l’un des points de la problématique : En quoi Google modifie notre façon de penser, de lire même ?

En quoi le modèle de présentation du moteur de recherche américain nous a-t-il tous un peu modifiés au fil du temps ? Lire la suite »

Troisième partie de mes articles consacrés à l’évolution que Google a faite débuter en nous par son modèle de recherche.
Après une mise en contexte et une approche de l’appréciation de Google par les internautes, intéressons-nous aujourd’hui à l’ergonomie des pages de résultats. Lire la suite »

Suite et deuxième partie de mon article consacré à l’emprise de Google sur la façon dont nous cherchons et évoluons.

Consacrons-nous aujourd’hui à l’étude de l’appréciation du modèle Google par les internautes. Pourquoi, à pertinence équivalente, nous préférons google ? Lire la suite »

Début aujourd’hui d’un article écrit d’une traite mais diffusé en plusieurs parties.

Comme le titre l’indique, cet article va traiter de Google et de l’emprise qu’a le moteur de recherche de cette société sur notre façon de vivre, de rechercher sur Internet, de percevoir l’information.

Vous verrez que derrière les promesses certainement justes et honnêtes du moteur américain, se cachent des défauts ou des soucis potentiels importants qu’il convient de contourner ou de corriger.

Je serai heureux d’échanger avec vous sur ces articles. N’hésitez pas à commenter, je pense être loin de détenir la vérité absolue sur ce sujet. Ces articles, documentés (vous retrouverez les sources dans le dernier article) et argumentés ne sont que ma vision personnelle des choses basée sur mon expérience du Net et des moteurs de recherche ainsi que de la sociologie appliquée à Internet.

C’est parti ! Lire la suite »

J’ai découvert ce groupe par son bassiste, Ben, qui est un jeune que je connais depuis de nombreuses années.

Composé d’un anglais, d’un irlandais, d’un américain et donc d’un français, “Kurran and the wolfnotes” est un groupe de Rock Folk tirant vers le Blues originaire de Londres.

Easy listening, mélodique et entrainant, leur musique ne vous laissera pas indifférents. C’est vraiment agréable à écouter !

Un commentaire assez élogieux qu’a fait un internaute à leur propos :
‘I saw these guys last night. It was their first gig and they totally blew me away! Sitting somewhere between Jose Gonzalez, Elliot Smith and Brighteyes, Kurran and his merry bunch of Wolfnotes are definitely ones to watch….’
Rich at WWW.DIRTYBOOTSLONDON.COM

Hop ! Le lien vers leur MySpace

Voici un article que j’ai écrit et qui a été publié sur le blog de Orange, dream Orange.

Je vous rapporte directement au lien : Article moteur Education

N’hésitez pas à commenter ou à poser des questions.

Hier soir, le président de la république a évoqué avec ses mots la procrastination, le mauvais côté de la procrastination, celui que je ne défends pas.

Interrogé par un journaliste sur le rythme des réformes lancées dès son début de quinquennat, il a répondu qu’il n’allait pas faire comme les étudiants, attendant la semaine avant l’examen pour se mettre au travail.

Ceci est une image, certes réductrice, mais une image quand même, de la procrastination !
On reviendra dans un morceau ultérieur de l’explication de blog sur les rapports entre politique et procrastination…Vous verrez qu’il y a beaucoup à dire…

Vous pouvez retrouver les 2 permiers volets ici et là si vous ne les avez pas encore lus.

…et qu’aimer fait parfois peur. Pas facile de dire qu’on aime, encore moins quand c’est vrai et que ça nous touche…
…N’attendons pas pour autant que l’autre ne soit plus là pour lui dire.

Pour tout cela, cette chanson de Morcheeba est magnifique.

Encore une citation d’un de ces livres de sociologie que je lis, “La Société assiégée” de Zygmunt Bauman.
Une citation qui amène à se poser des questions sur la vie, la société, nos rapports aux autres.

“Comme nous entendons parfois dire que ce que les autres font et que ce qui leur arrive affecte, d’une manière ou d’une autre, la vie que nous menons et les chances que nous avons de la mener comme nous le voudrions, nous estimons que nous voyageons, tous autant que nous sommes, à bord du même avion très gros porteur ; ce que nous ne savons pas, c’es t qui tient les commandes - si tant est que quelqu’un les tienne. Nous n’en savons rien mais la cabine pourrait bien être vide, et les messages rassurants que transmettent les haut-parleurs pourraient bien avoir été enregistrés à une époque inconnue [...]
Le personnel des tours de contrôle ne contrôle pas, et ajoute au chaos au lieu de maintenir l’ordre. [...] Nous n’avons pas la moindre idée de ce que nos semblables, les passagers d’un avion très gros porteur, peuvent faire, individuellement ou collectivement, pour changer ou améliorer tout cela, et surtout l’itinéraire de l’appareil dans lequel nous sommes tous enfermés…” Lire la suite »

Au loin on aurait pu croire à un reflet de la grande dame, lumineuse et radieuse pourtant majestueusement cachée par la végétation persistante de ce mois de janvier.

Au loin on ne distinguait d’elle qu’une vague silhouette dans le noir, comme assise au milieu des arbres on aurait pu croire.

Au loin on ne voyait d’elle que le rougeoiement de sa bouche, comme une cheminée de forge extrayant les fumées de la fusion des matériaux.

Au loin cette jeune femme semblait tout droit sortie des contes pour enfants faisant passer pour forme chimérique toute ombre portée dans les bois.

De loin je ne voyais pas grand chose avançant en alternance en appui sur un pied puis sur l’autre, les jambes résonnant l’une après l’autre.

De loin mon regard embrumé par le froid ne me laissait pas distinguer quelconque forme particulière.

De loin il me semblait apercevoir un animal nyctalope dont le regard aiguisé aurait renvoyé les éclairages de la ville et son halo de lumière.

De loin fatigué, ébloui par l’effort, je ne saisissais certainement plus parfaitement les contours des choses.

Trop loin dans l’effort,sûrement je serais allé, si j’avais vécu cela, découvrant cette superbe jeune femme, assise, fumant une cigarette, assise sur ce banc, au milieu de nulle part, dans le noir, dans une telle posture et à cet endroit tellement magique, au milieu des arbres et des haies, devant la Tour Eiffel.

L’ai-je rêvé, l’ai-je vécu seulement l’espace d’un instant ?

Je me souviens l’avoir vue furtivement. Qui était-elle ? Etait-elle seulement réelle ?
Cela doit être Paris. Cela doit forcément être cela, le charme de cette ville si particulière.
Forcément.
Forcément…

La procrastination m’a trouvé un jour et est restée pour moi une chose à la fois remarquable et effrayante. Effrayante car capable de glacer les actions les plus motivées mais remarquable car capable de sortir de je ne sais où à l’intérieur de moi une force et une énergie inestimées.

Le jour où j’ai mis un nom sur ce que je n’avais encore jamais constaté a été un beau jour de lycée, en cours d’anglais. Nous étudiions un texte parlant de procrastination. Je me souviens de m’être exclamé en moi-même “C’est génial”. Ce “problème”, cette “maladie” était quelque chose d’impressionnant. Repousser, repousser et encore repousser des choses qu’on pouvait faire tout de suite. Le concept en lui-même me touchait déjà ! Je me souviens de m’être demandé si les personnes victimes de cela et décrites dans le texte étaient normales. Qui irait repousser volontairement des actions qu’il pouvait faire immédiatement ?

J’avais, comme toute jeune personne, toujours entendu mes proches, mes professeurs me répéter qu’il fallait toujours faire les choses le plus rapidement possible, quand on en avait le temps et surtout ne jamais les laisser filer pour ne pas se laisser déborder. Alors, découvrir cela ! Imaginez !
Ce jour-là, j’ai écrit ce mot à un endroit dans mes pensées et il ne m’a plus quitté.

Je l’ai alors laissé dans ce coin de ma tête, devenu poussiéreux avec le temps, jusqu’à le retrouver de manière inattendue plus tard….

Autre ouvrage de Zygmunt Bauman lu et critiqué sur ce blog, ce livre est sous-titré : “De la fragilité des liens entre les hommes”. Il reprend les thèmes de “La Vie liquide” en s’attardant un peu plus sur les relations entre les personnes dans la société moderne liquide.

Ce livre est vraiment passionnant, comme le précédent, car il fait le focus sur un point de notre vie essentiel : la relation à l’autre, la relation aux autres.

L’être humain est avant tout un animal social. On ne peut concevoir de prime abord la vie sans prendre en compte la partie sociale.

Le style

Comme le précédent livre de Bauman, on se retrouve encore une fois face à un essai naviguant entre la sociologie et la philosophie. L’auteur cite également beaucoup de penseurs ou prend régulièrement exemple sur l’histoire des civilisations pour argumenter, défendre ou réfuter des thèses.

Le style est relativement soutenu sans atteindre néanmoins celui qu’on peut retrouver dans son précédent ouvrage. Il faut s’accrocher aux pages du livre pour ne pas perdre le sens des phrases qu’on lit mais tout cela se comprend parfaitement bien une fois les quelques mots techniques ou inusités définis. On retrouve  parfois des termes scientifiques ou médicaux précis. Lire la suite »

Depuis hier soir, j’ai migré le Flux Rss du Blog de Feedburner à Google, qui avait racheté Feedburner il y a quelques temps et a donc apparemment changé les URLs des flux syndiqués chez eux.

Il faudrait donc mettre à jour votre flux pour ceux qui me suivaient par ce biais, sous Netvibes, Google Reader, Thunderbird ou autre. Quoique que cela peut encore peut-être fonctionner…je ne sais pas vraiment.

En cliquant sur les boutons à droite du blog, vous pourrez vous abonner ou alors directement avec cette URL mise à jour :
http://feeds2.feedburner.com/BlogDeMartinRgent-UnMondeDeProcrastination

Au plaisir de vous écrire…

Toute une histoire, rien qu’en lisant le titre. Depuis que mon blog est nommé de la sorte, nombreuses sont les personnes à m’avoir demandé la signification de ce titre.

La procrastination, est un terme peu utilisé, quoique de plus en plus, notre société se dirigeant irrémédiablement dans sa direction. Mon choix de nom imaginé et choisi pour faire réfléchir était donc bon. Quoi de meilleur en effet que de faire se questionner le lecteur ? Quoi de meilleur que de lui faire se demander de quoi on va parler ?

J’ai toujours pensé que les meilleurs livres étaient ceux dont on ne pouvait se douter de la fin avant de l’avoir lue. Ce culte de l’intrigue et de la balade du lectorat est quelque chose qui m’a toujours beaucoup impressionné. Etre capable de mener son lecteur là où on veut et le faire douter, l’amener à, continuellement se poser des questions est un art délicat que peu d’auteurs maitrisent.

J’ai toujours voulu être capable de cela. J’y travaille. Ce blog est d’ailleurs l’un de mes terrains d’entraînement.
Alors pourquoi procrastination ? Pourquoi ce terme barbare et pourtant de plus en plus fréquent ? En aurais-je été moi-même victime ? Le serais-je encore ?