Un monde de procrastination

Blog personnel de Martin Régent : Réflexions ((f)utiles…?) sur un monde ((f)utile…?)
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Continuum de Victor Deguérande

martin | 10 décembre 2012 | 22:10

ContinuumJ’avais dans mon Kindle ce livre dont je ne me souvenais plus trop de l’origine. Je télécharge en effet de temps en temps des ebooks gratuits ou même des ebooks piratés que je vais ensuite acheter si j’accroche et que j’apprécie, ma façon de découvrir des auteurs et de les “rémunérer”, fonctionnant de la même façon pour le livre que pour la musique.

J’ai donc commencé ce livre sans trop savoir où j’allais ni à quoi m’attendre et n’ai pu décrocher, le lisant quasiment d’une seule traite dans les transports en 3 ou 4h. Arrivé au bout, je me suis empressé d’aller voir de quoi il s’agissait, de quel auteur de science-fiction venait cette bonne surprise.

Quelle n’a pas été ma suprise en découvrant qu’encore une fois, ce livre était l’oeuvre d’un écrivain auto-édité demandant que les lecteurs lui fassent des dons pour vivre de ses écrits, exactement ce que j’ai toujours rêvé de pouvoir faire quand j’aime un livre, plutôt que de ne reverser qu’une faible somme en achetant le livre en librairie ou sur Internet, des commissions étant prélevées, ne restant à l’auteur qu’une très faible part du prix payé par le lecteur.

J’ai donc encouragé cet auteur comme j’avais déjà remercié Radiohead en son temps pour l’album qu’ils avaient mis à disposition gratuitement sur le net, partant du principe qu’un paiement choisi et a posteriori est plus engageant et doit donner lieu à une véritable rétribution basée sur l’appréciation de l’oeuvre et non pas sur un tarif fixé par un éditeur ou un marchand.

Comme vous avez pu le lire, je découvre ces derniers temps des auteurs intéressants par l’auto-édition grâce aux liseuses que j’utilise et parfois grâce à leurs stores intégrés. Comme quoi, ce filon a de l’avenir et permet de découvrir, en dehors des circuits commerciaux et promotionnels habituels, des auteurs talentueux. Lire la suite »

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Les pierres couchées de Jacques Vandroux

martin | 15 octobre 2012 | 23:36

Le Kindle et l’auto édition offrent parfois de très bonnes surprises. Je vous avais déjà parlé ici d’ un précédent ouvrage acheté pour son prix bas et son histoire, j’ai une nouvelle fois été vraiment surpris en bien par un livre auto-édité, les Pierres couchées de Jacques Vandroux.

Ce livre, dans la droite ligne des romans de Jean-Christophe Grangé dont l’auteur est semble-t-il fan, raconte l’enquête d’un père à la recherche de ses enfants enlevés au musée du Louvre. Le ravisseur contacte le père et l’envoie en Bretagne où il assiste à un meurtre rituel.

L’histoire avançant, on découvre l’ampleur de l’intrigue et on suit avec intérêt le personnage principal dans sa quête, retrouver ses enfants. Il s’entoure de plusieurs autres personnages (des policiers, une ancienne officier de l’armée russe, un historien…) qui l’aident à comprendre dans quoi il est embarqué et comment l’en sortir.

Son enquête le mène un peu partout en France, de la Bretagne à Paris mais en passant également par la Martinique. Mêlant le polar au roman fantastique et parsemant le tout d’ésotérique et de références historiques, l’auteur réussit à captiver et à tenir en haleine pendant toute la durée de ce long récit (730 pages papier estimées).

L’histoire est bien construite et rythmée par de nombreux chapitres courts. Les personnages sont bien définis et au fur et à mesure de l’histoire on rentre de plus en plus dans leur vécu si bien qu’on s’attache vraiment à leur aventure et que les situations qu’ils vivent accrochent à la lecture.

J’ai trouvé sur la fin que le dénouement avait lieu un peu rapidement en comparaison du rythme du livre, probablement aussi car j’aurais aimé que l’histoire dure un peu plus longtemps je pense. C’est certainement mon seul reproche, ayant beaucoup apprécié la lecture de ce roman, riche de nombreux personnages, de situations à rebondissement et d’un suspense maîtrisé de bout en bout. Pour le moment disponible uniquement sur Kindle, le livre devrait paraître sur papier en Novembre.

J’avais remarqué quelques erreurs de grammaire et fautes d’orthographe au départ, lors de la lecture, mais sur la fin une mise à jour du fichier a été envoyée et a corrigé ces soucis, l’auteur ayant visiblement pris en compte les remarques et mis en place un comité de relecture pour pallier aux problèmes remontés par les lecteurs.

A 2,99€ sur Kindle, ce livre est vraiment une bonne affaire. Fans des livres de Grangé, vous apprécierez ce roman prenant et bien construit, je vous le recommande.

Acheter ce livre

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Il faut tuer Léa Keller de Daniel Rezlan

martin | 9 septembre 2012 | 23:05

Il faut tuer Léa KellerPossédant un Kindle, j’ai acheté plusieurs fois des ouvrages sur Amazon afin de les lire dessus. Rarement des gros titres que je préfère encore acheter en papier et me procurer en format électronique par ailleurs, ne concevant pas de mettre 15€ dans un fichier uniquement lisible sur mon Kindle et non prêtable, mais plutôt des polars, des romans.

Ce souci de portabilité est d’ailleurs en train d’être résolu par François Bon et sa très belle initiative du publie.papier, j’aurai l’occasion d’y revenir prochainement

Parmi les quelques ouvrages que j’ai acquis sur le Kindle figurent des livres achetés sur un coup de coeur et souvent lors des baisses de prix pratiquées par Amazon quasi-quotidiennement.

En effet, tous les jours ou presque, Amazon baisse le prix d’un livre, le rendant très intéressant, souvent entre 1 et 5€. Parfois, c’est un choix de l’auteur lui-même et c’est le cas du livre que je vais évoquer.

En vente à 1,02€, l’auteur ayant récupéré les droits sur son livre après que ce dernier ait été publié initialement par Albin Michel en papier, “Il faut tuer Léa Keller” est un très bon polar, vraiment efficace.

On y suit Tom Valmer, agent dans une unité secrète dépendant de l’ONU dans sa mission consistant à empêcher un acte terroriste majeur. Jusque là, rien de nouveau me direz-vous, sauf que l’histoire est bien ficelée et en phase avec l’époque et l’actualité.

Dans le cadre de sa mission, cet agent doit protéger une femme, Léa Keller, dont on suit les péripéties et l’histoire en parallèle de la sienne. L’intrigue, flirtant avec ce qu’on peut voir dans les très bons films du genre comme James Bond ou Jason Bourne est très sympathique et simple à suivre. Lire la suite »

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La délicatesse de David Foenkinos

martin | 26 mai 2012 | 12:42

La délicatesseC’est une amie qui m’a recommandé la lecture de ce livre lorsqu’on discutait de la vie, des relations que nous entretenions avec nos congénères et que nous parlions de la difficulté de nos jours à sortir du train train quotidien.

J’avoue que j’étais assez dubitatif au départ car je n’en avais pas beaucoup entendu parler autrement que par des amies et puis lorsque j’ai vu que cela avait été adapté en film avec des acteurs dans le coup, Audrey Tautou et François Damiens, cela ne m’a pas beaucoup plus motivé.

A vrai dire, à la lecture du pitch, j’imaginais ce livre un peu comme un un Marc Lévy ou un Guillaume Musso (que je n’ai jamais lus), un truc à l’eau de rose, facile à lire et sans trop d’intérêt autre que de se divertir sur la plage.

Cependant, comme ce livre m’était recommandé par une personne que j’apprécie beaucoup et dont l’avis compte à mes yeux, je m’y suis lancé, cet avis ayant valeur de référence.

Pour résumer l’histoire brièvement sans trop en dire, comme toujours, il s’agit de l’histoire d’une femme à qui tout réussit tant dans sa vie personnelle que professionnelle et qui perd subitement son mari. Lire la suite »

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Les Cathédrales du vide de Henri Loevenbruck

martin | 25 avril 2012 | 23:08

Les cathédrales du videSuite du Rasoir d’Ockham, ce roman nous permet de renouer avec Ari Mackenzie, l’enquêteur de la DCRI déjà suivi avec plaisir dans ce premier livre de Henri Loevenbruck.

L’histoire le retrouve à peu de choses près là où elle l’avait laissé à la fin du premier roman à la différence qu’il est maintenant seul, s’étant séparé de Lola avec laquelle avait débuté une histoire d’amour à la fin du roman précédent. Il erre donc entre solitude et dépression.

D’ailleurs, le début du roman est un peu long à démarrer à force de digressions sur les soucis relationnels du héros. Je me suis d’ailleurs demandé au bout de quelques dizaines de pages quand l’histoire allait réellement débuter et si je n’allais pas arrêter la lecture. Heureusement, une fois lancée, l’histoire suit la même trame efficace que dans le premier roman.

L’intrigue est dans la lignée du premier roman, on suit de nouveau une organisation scientifique et un personnage énigmatique à sa tête, en recherche d’un artefact très puissant sensé pouvoir changer la face du monde. L’ésotérisme est une nouvelle fois de la partie. Le suspense repose notamment sur le pouvoir supposé de cet artefact dont on ne comprend qu’assez loin le rôle exact dans l’histoire.

On suit en parallèle dans ce livre, à raison d’un chapitre sur deux environ l’histoire de Nicolas Flamel, alchimiste supposé bien connu dans la mythologie alchimique et celle, contemporaine, de Ari Mackenzie. Intéressante mise en parallèle, le contemporain marchant bien souvent sur les traces de l’ancien… Lire la suite »

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1Q84, livre 3 de Haruki Murakami

martin | 18 avril 2012 | 19:56

1Q84 Livre 3 de Haruki Murakami3ème partie de l’histoire de Murakami, ce livre poursuit magistralement les deux premiers volumes.

Comme dans les deux précédents résumés, je ne ferai pas allusion à l’intrigue ni à l’évolution de celle-ci et resterai volontairement flou pour préserver les personnes qui n’auraient pas encore lu le livre.

De la même manière que lors du passage du livre 1 au livre 2, le passage du livre 2 au livre 3 se fait de manière très fluide et le style est dans la continuité du livre précédent même si vers la fin, j’ai noté une évolution stylistique. Pour des raisons de narration, l’histoire rebrousse parfois très légèrement chemin pour être de nouveau racontée du point de vue d’un autre personnage.

C’est un peu étonnant au départ mais cela passe plutôt bien en réalité. L’effet produit donne une dimension de type cinématographique aux scènes et permet de mieux comprendre les comportements des personnes par ré-interprétation des scènes au travers de leurs yeux.

L’effet est d’autant plus étonnant que lors de certains de ces passages, on trouve quelques mots entre parenthèses du type (”mais il/elle ne pouvait pas encore le savoir”) explicitant la redondance pour le lecteur, ce qui pousse encore un peu plus le côté scénario de la chose. Etonnant car la narration était jusque là d’une fluidité sans faille mais cela permet d’ouvrir un nouveau champ narratif, déroutant au départ - j’avoue même m’être fait la réflexion que l’auteur “fatiguait” - mais servant finalement très bien l’histoire en distillant des détails supplémentaires. Lire la suite »

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La Ballade de Lila K de Blandine Le Callet

martin | 9 avril 2012 | 17:27

La Ballade de Lila KJ’avais ce livre dans ma “to read list” depuis un moment quand je me suis décidé à l’acheter, de passage en librairie puis, un peu plus tard à le lire.

Lu en parallèle de plusieurs autres livres comme toujours, je prenais plaisir à y revenir, l’univers décrit étant vraiment attirant, bien que très noir comme nous le verrons. Je sors enchanté de cette lecture même si ce livre pose bien des questions sur l’avenir de notre société ce qui n’a pas manqué de m’intéresser.

L’histoire est passionnante car très bien menée. Elle nous emmène dans un voyage initiatique à la recherche des origines de la jeune Lila K au sein d’une société hygiéniste séparées en deux parties, l’intra-muros (Paris) et la “Zone”, l’extérieur, et aux pratiques liberticides qui ne sont pas sans rappeler le 1984 de Orwell et l’environnement du Fahrenheit 451 de Bradbury, les livres étant interdits ou très contrôlés par le gouvernement en place.

La jeune fille, surdouée mais inadaptée à la société, se retrouve dans un orphelinat, après avoir apparemment subi des mauvais traitements. Elle va réapprendre à vivre sans sa mère dont elle garde très peu de souvenirs mais avec l’idée de la retrouver. Son apprentissage se fera au contact de plusieurs personnages aux personnalités fortes et parfsoi en décalage des règles strictes de cette société dans laquelle elle tentera de s’insérer sans pour autant tout en comprendre avec un seul but : retrouver la trace de sa mère et de ses origines. Lire la suite »

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Courir de Jean Echenoz

martin | 5 mars 2012 | 23:58

Courir de Jean EchenozLorsqu’on est passionné de course à pied comme moi, il y a quelques livres qui sont, en quelque sorte, des références et que les autres fans de la discipline vous recommandent.

Le livre de Jean Echenoz est de celles-ci et c’est pour cela qu’après qu’on m’ait conseillé de le lire, j’en ai entrepris la lecture.

Ne se limtant pas à parler de course à pied, ce livre est une biographie de Emile Zatopek, coureur de fond tchécoslovaque mondialement connu.

Il fut l’un des premiers à révolutionner la catégorie, notamment, en s’infligeant des doses d’entrainement très importantes mais aussi en devenant multi recordman toutes distances et en remportant quatre médailles d’or aux jeux olympiques.

Ce livre est relativement court et très facile à lire car le style, celui de Jean Echenoz dans ce livre, est très simple. Les phrases sont courtes, le texte est clair, il n’y a pas de figures de style.

Cela fait un peu “documentaire” et cela m’a surpris, j’ai été déçu même, en fait, par cette facilité stylistique. Je m’attendais à une construction différente et à plus de détails. C’est bête d’imaginer un style par rapport à un auteur. Lire la suite »

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J’ai débranché de Thierry Crouzet

martin | 5 février 2012 | 18:17

J\'ai débranché de Thierry Crouzet

Vous l’avez certainement aperçu en librairie ou peut-être avez-vous entendu son auteur, Thierry Crouzet en parler à la radio ou à la télé ces derniers temps.

Le livre “J’ai débranché” raconte les 6 mois de déconnexion volontaire de cet auteur et blogueur après une prise de conscience de son hyperactivité en ligne l’ayant mené à un séjour à l’hôpital après une crise d’angoisse, véritable déclencheur de sa prise de conscience.

Suite à cet épisode, il décide de lever le pied sur le Web, le blog, Twitter et de raccrocher de toutes ses activités en ligne le menant à un stress permanent tout en racontant son expérience.

Le livre qui est sous-titré “comment revivre sans internet après une overdose” est en quelque sorte un journal de thérapie, un journal de vie de ces 6 mois pendant lesquels, l’auteur redécouvre la vie de famille, les valeurs de la “vraie” vie, la vie réelle, loin des interactions en ligne certes intéressantes mais déphasées de la vie “vraie”.

Son expérience lui a fait prendre conscience de pas mal de choses sur lui-même, choses évidemment exportables à chacune et chacun d’entre nous comme par exemple, je cite que “la liberté politique n’a aucun sens si on ne gagne pas avant la liberté intérieure” et qu’il est donc important de se libérer intérieurement de toute entrave comme peuvent l’être les réseaux sociaux et le fait d’y être constamment attaché. Lire la suite »

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Le Passager de Jean-Christophe Grangé

martin | 4 février 2012 | 23:34

Le passager de Jean-Chritophe GrangéCe dernier roman de Jean-Christophe Grangé reprend les ficelles très connues de ses autres romans à succès et fonctionne une nouvelle fois très bien.

On a ici de nouveau affaire à une enquête menée en parallèle par les deux personnages principaux, un psychiatre et une inspectrice de police qui se retrouvent ensemble sur deux affaires plus liées qu’elles ne le semblent au départ, celle d’un meutre mythologique en gare de Bordeaux et celle d’un homme amnésique, retrouvé dans cette même gare la même nuit que le meurtre, blessé.

Rapidement, on comprend que l’histoire est bien plus complexe que ce qui est décrit au départ et on s’engouffre alors à la faveur de plusieurs rebondissements et d’autres meurtres dans une histoire bien plus profonde qu’elle en a l’air au départ.

Se passant à Bordeaux, dans les landes puis à Marseille, à Paris, à Nice, cette histoire est très bien détaillée géographiquement, ce qui est sympa car on s’amuse à suivre mentalement les déplacement des protagonistes. Les deux personnages principaux sont attachants et leur façon de penser et leurs histoires sont détaillées si bien que le contexte de leurs actions dans l’histoire prend tout son sens. Lire la suite »

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Les Heures souterraines de Delphine de Vigan

martin | 1 janvier 2012 | 14:50

Je n’avais jamais lu de roman de Delphine de Vigan et ai été séduit par les critiques de son dernier ouvrage, Rien ne s’oppose à la nuit. J’ai donc voulu voir un peu le style dont il était question et ai commencé à découvrir l’auteur par ce livre disponible en livre de poche. Ce livre est court, 256 pages, et peut se lire aisément sur une ou deux soirées, le style étant très efficace.

J’en suis sorti avec un sentiment assez mixte entre l’appréciation de la qualité du récit, le style est en effet très beau, maîtrisé et il coule parfaitement au fil des pages mais avec également beaucoup de mélancolie, l’histoire étant assez noire, ce qui laisse peu de place à l’espoir qu’on aime souvent trouver dans ses lectures.

Alors certes, c’est beau et bien écrit et c’est probablement aussi beau et bien écrit que c’est triste et sans espoir mais au final, on s’attend peut-être à un peu plus de joie ou d’espoir, ce qui laisse un petit quelque chose d’inachevé à la fin de la lecture.

Il est question du quotidien de deux personnes, un homme Thibault, médecin et une femme, Mathilde, cadre en entreprise que le livre suit en parallèle dans leurs existences mornes et de moins en moins emplies d’espoir en l’avenir et en l’autre, perdues dans le monde déshumanisant très bien représenté par les descriptions des transports en commun parisiens (d’où le titre) dont la redondance quotidienne rythme la vie. Lire la suite »

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1Q84, Livre 1 de Haruki Murakami

martin | 13 novembre 2011 | 16:38

Ce livre est impressionnant à plusieurs niveaux et je ne m’attendais pas trop à ça en me décidant à le lire. Il est toujours difficile d’imaginer à quoi s’attendre quand on commence la lecture d’un livre mais ce que j’avais lu comme critiques “roman dans le roman”, “liaisons constantes entre le virtuel et le réel”, par exemple, me motivaient grandement et me promettaient un attrait fort pour l’histoire.

Comme pour faire un clin d’oeil à ces critiques lues dans quelques quotidiens ou magazines évoquant toutes le rapport “réel/virtuel”, j’ai commencé ce livre en version papier ayant acheté les 2 tomes déjà sortis - j’avais d’ailleurs découvert le dessous de la couverture - puis l’ai continué sur Kindle après mise à disposition d’une version électronique.

1Q84 est un très beau roman complexe même si très facile à lire finalement. Il y est question de deux histoires qui se déroulent en parallèle et dont on pressent (on ne le vérifie effectivement qu’au début du livre 2) qu’elles sont liées même si le lien n’est pas si évident à faire que cela au départ.

On suit donc un chapitre sur deux Tengo, professeur de mathématique et écrivain en devenir qui aura à reprendre le roman d’une jeune fille très particulière et Aomamé, jeune femme indépendante, instructrice d’arts martiaux et tueuse aux techniques très particulières et à l’éthique fortement marquée même si cela peut paraître aberrant au départ. Lire la suite »

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Un Roman français de Frédéric Beigbeder

martin | 5 octobre 2011 | 23:47

Ce n’était pas le premier roman de Beigbeder que je lisais et c’est celui que j’ai préféré sans aucune hésitation.

Comme dans ses autres livres, on retrouve le côté direct de cet auteur moderne, son style percutant, ses coups de gueule sur la société et la vie mais pour une fois, ça sonne juste car il parle en son nom et non pas caché derrière un personnage plus ou moins fictionnel.

Le roman tire son origine de son arrestation très médiatisée lors de consommation de cocaïne sur la voie publique. Cette péripétie de la vie est alors l’occasion pour Beigbeder de retracer sa vie, de son enfance à sa vie actuelle, passant en revue différents événements formateurs de son existence durant sa garde à vue et son emprisonnement.

On découvre ainsi la concurrence avec son frère, son complexe relatif à son corps et à son image mais aussi ses faiblesses. C’est ce côté que j’ai apprécié dans ce livre, percer la carapace de ce monstre médiatique. Lire la suite »

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Tuer le père de Amélie Nothomb

martin | 28 août 2011 | 16:12

Tuer le père - Amélie NothombComme à chaque rentrée littéraire et à même période, les libraires ont vu débarquer le dernier Amélie Nothomb.

Passé par hasard à la Fnac, j’en suis ressorti les bras chargés de livres dont celui-là, amateur de la romancière belge, attiré par sa couverture très graphique et par son titre fort : “Tuer le père”

Comme souvent chez Nothomb, c’est un peu sa marque de fabrique, le roman est court. Celui-ci ne déroge pas à la règle puisqu’il ne fait que 150 pages. Il se lit très vite. Je l’ai lu en 1h.

Le thème abordé au long de ces 150 pages est celui du jeu et de la magie. Ce n’est en réalité qu’un artifice, une façade utilisée pour mieux égayer ce qui est le vrai thème de ce roman à mes yeux, l’initiation à la vie du personnage principal et son psyché. On suit de l’adolescence au début de sa vie d’adulte un jeune garçon très doué aux cartes et recueilli par un grand magicien et sa femme. On suit alors son éveil à la vie, à l’attirance des femmes et son rapport à ce père adoptif jusqu’à découvrir son réel but.

Comme souvent dans les romans de Nothomb, le récit est très bien construit. On a ici droit en introduction à un bout de la conclusion qui permet ensuite de faire un flashback sur le reste de livre pour revenir enfin au dénouement qui est là encore inattendu et assez couperet. Là encore, c’est un peu habituel avec Amélie Nothomb. Lire la suite »

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La Carte et le territoire de Michel Houellebecq

martin | 5 juillet 2011 | 21:27

Alors que j’étais parti pour me lire tous les livres de Houllebecq dans l’ordre, ayant commencé avec “ Extension du domaine de la lutte“, devenu un véritable livre fondateur depuis, j’ai sauté à celui-ci après avoir lu “Les particules élémentaires” dont le résumé arrivera un peu plus tard.
Pourquoi ?

Simplement car je l’ai acheté en broché dès sa sortie en librairie et que le Goncourt m’a vraiment donné envie de le lire. Bien que j’aime le style Houellebecq, les prix littéraires m’avaient auparavant semblé ne récompenser que des livres éloignés de la réalité, peu intéressants de mon point de vue de lecteur.

Donc, avec le battage médiatique que le livre a suscité, j’ai décidé de me lancer dans sa lecture alors qu’il avait rejoint les dizaines de livres en attente de lecture chez moi.

J’ai, pour la petite histoire, avec ce livre, une nouvelle fois piraté un livre que j’avais acheté légalement pour le lire sur mon reader, la version numérique n’étant pas dispoible puis payante quand elle l’est devenue, je n’allais pas la racheter pour la lire en numérique !

Peut-on d’ailleurs encore parler de piratage quand on télécharge illégalement une oeuvre qu’on possède ? Si Hadopi surveillait les livres, peut-être me serais-je fait prendre pour avoir récupéré une oeuvre que j’avais acquise légalement ? Vaste débat…

Revenons au livre et à sa substance. Clairement, j’ai bien aimé, vraiment. Autant “les particules élémentaires” m’avait paru un peu long et lourd après “extension du domaine de la lutte”, autant là, le style et l’histoire sont parfaitement maîtrisées si bien qu’on se laisse bien plus facilement porté par l’intrigue. Lire la suite »

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