1Q84, Livre 1 de Haruki Murakami
martin | 13 novembre 2011 | 16:38Ce livre est impressionnant à plusieurs niveaux et je ne m’attendais pas trop à ça en me décidant à le lire. Il est toujours difficile d’imaginer à quoi s’attendre quand on commence la lecture d’un livre mais ce que j’avais lu comme critiques “roman dans le roman”, “liaisons constantes entre le virtuel et le réel”, par exemple, me motivaient grandement et me promettaient un attrait fort pour l’histoire.
Comme pour faire un clin d’oeil à ces critiques lues dans quelques quotidiens ou magazines évoquant toutes le rapport “réel/virtuel”, j’ai commencé ce livre en version papier ayant acheté les 2 tomes déjà sortis - j’avais d’ailleurs découvert le dessous de la couverture - puis l’ai continué sur Kindle après mise à disposition d’une version électronique.
1Q84 est un très beau roman complexe même si très facile à lire finalement. Il y est question de deux histoires qui se déroulent en parallèle et dont on pressent (on ne le vérifie effectivement qu’au début du livre 2) qu’elles sont liées même si le lien n’est pas si évident à faire que cela au départ.
On suit donc un chapitre sur deux Tengo, professeur de mathématique et écrivain en devenir qui aura à reprendre le roman d’une jeune fille très particulière et Aomamé, jeune femme indépendante, instructrice d’arts martiaux et tueuse aux techniques très particulières et à l’éthique fortement marquée même si cela peut paraître aberrant au départ.
On comprend dès les premières pages que cette dernière se retrouve dans le monde parallèle 1Q84 qu’elle nomme ainsi car semblable à celui dans lequel elle vie en 1984 (1Q84 et 1984 se prononcent à l’identique en japonais) mais différent sur plusieurs points passi anecdotiques que cela. On a d’ailleurs droit à quelques constations sur les différences entre cet univers et le “normal”.
Je n’en dévoilerai pas plus afin de ne pas gâcher l’histoire à celles et ceux qui liraient le livre.
Cette mise en parallèle des univers est intéressante car on se retrouve constamment en train de chercher les jonctions, les relations, les différences, à se demander qui est qui, dans quel univers va arriver l’histoire et où - je le suppose - le pont entre ces fameux univers va se présenter.
Derrière la narration paisible qui emmène rapidement le lecteur sans aucune difficulté au fil de l’histoire, l’auteur glisse des éléments issus du fantastique si bien qu’on a parfois l’impression de se retrouver au milieu d’un conte sauf que la dureté de certains thèmes de société évoqués dans le livre nous rappellent que ce livre est profondément ancré dans les problématiques de notre monde actuel (violence, sexe, fanatisme ou plus globalement sens de la vie).
L’écriture quasi-poétique permet pourtant de naviguer agréablement dans le monde de Murakami et de se laisser bercer par cette histoire très accrocheuse.
Les 533 pages se lisent très vite et j’ai immédiatement commencé le Livre 2 qui est le prolongement direct du Livre 1 car j’avais hâte de connaître la suite de cette histoire prenante.
Amateurs de belles histoires à la fin dure à imaginer et chez qui les mises en abyme ou les parallélisations d’histoires ne rebutent pas, jetez-vous sur ce livre, vous allez adorer. Pour les autres, je vous conseille de faire l’effort des 50 premières pages, la suite en vaut vraiment la peine.
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