Un monde de procrastination

Blog personnel de Martin Régent : Réflexions ((f)utiles…?) sur un monde ((f)utile…?)
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Métaphore amicale

martin | 14 décembre 2007 | 22:41

La métaphore est un peu au langage parlé ce que sont les fautes au football ou la mauvaise foi à la politique, c’est à dire un élément fort utilisé et même parfois à tort. De temps en temps, une métaphore peut se révéler très poétique. Je vais vous livrer ma vision métaphorique d’une relation toute simple et pourtant fort complexe à expliquer, l’amitié.

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Chronique du retour au commerce raisonné

martin | 6 novembre 2007 | 1:51

« Notre monde occidental est un monde de consommation ».
C’est ce qu’on leur avait toujours dit. Je pense qu’on pouvait même étendre cette dénomination à l’ensemble de la planète. Tous les pays, même ceux en voie de développement ou en développement étaient en train de suivre ce schéma de consommation immodérée.

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Veille de grève

martin | 19 octobre 2007 | 20:43

Paris, 17 Octobre, j’attends en gare du Nord pour prendre le TGV de 17h28 pour Lille.

Je profite des quelques minutes avant l’annonce du train pour regarder les allers et venues au sein de la gare. Je prends toujours plaisir à faire cela. L’air de rien, l’œil distrait, les écouteurs vissés aux oreilles, j’ai l’air dans un autre monde mais je regarde les personnes, j’essaye d’analyser ce qu’elles font. J’essaye de comprendre pourquoi elles font ce qu’elles font, ce qui les poussent à agir de la sorte. Imaginer ce qu’elles peuvent penser, ce qu’elles ont fait et vont faire, d’où elles viennent.

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Belle de TGV

martin | 9 octobre 2007 | 22:04

Comme beaucoup de monde je pense, je prends de plus en plus souvent le TGV. Déplacements pas trop chers, rapides, de centre à centre. Je ne vais pas refaire la pub, vous l’avez surement déjà vue.

Régulièrement dans le magazine du TGV ou même autour de moi, il m’est déjà arrivé d’entendre parler de rencontres faites à bord du TGV pendant un trajet. Des personnes qui, assises à côté ont simplement sympathisé et pour qui le « plus si affinités » a, plus tard, été au rendez-vous.

Fan, pour ce genre de choses de l’adage « ça peut vous arriver » et surtout célibataire de mon état, je dois avouer qu’à chaque voyage, j’attends toujours avec impatience et presque avec une excitante curiosité de voir qui j’aurai à mes côtés, imaginant toujours voir arriver une jeune demoiselle à mes côtés, à peu près mon âge, sympa, mignonne pour passer du statut d’amie à usage unique à celui potentiel de relation durable.

Dans mon costume de Bachelor, si cela n’était pas déjà arrivé à d’autres, je pense qu’on me dirait encore d’arrêter de rêver à cette « Belle de TGV », sorte de mythe du transport dont la SNCF se sert pour vanter la convivialité de ses trains et de ses voyages.
Il me semble même avoir déjà entendu parler un service de réservation (je ne sais plus si c’est de la SNCF qu’il s’agit ou d’un service autre…) qui permet de choisir sa place en fonction des centres d’intérêts ou d’autres critères comme justement l’envie de rencontrer quelqu’un…

Pour ma part, j’ai décidé de laisser faire le hasard, la chance diront certains, de la machine à réservations quand je prends mes billets et d’attendre le jour où peut-être, au détour d’un voyage non imaginaire, je rencontrerai enfin celle qui deviendra ma « Belle de TGV »

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C’est la rentrée !

martin | 1 septembre 2007 | 21:28

Comme chaque année, à la même période, la revoilà, la fameuse rentrée. Qu’elle soit scolaire, littéraire ou rentrée toute simple, elle est bien là.

Les médias nous assomment de sujets sur ce non événement si particulier car il marque le début de tous les autres, la Toussaints, Noël, le ou les réveillons de fin d’année, la nouvelle année, puis les sports d’hiver, le retour des beaux jours et enfin les vacances d’été pour enfin pouvoir rentrer. La boucle est bouclée.
Cette boucle, sorte de course contre le temps, variable de plus en plus fuyante d’après ce que l’on entend dire ici ou là. Le « Tempus fugit », un véritable syndrôme. Le temps fuit, passe. Trop vite. On ne profite plus des choses à entendre les gens discuter et c’est probablement vrai. Un véritable cercle vicieux d’après certains !
Ce cercle infini dans lequel médias, annonceurs, marketeurs, employeurs nous piègent bien souvent malgré eux étant contraints à ce système autant que nous par ceux qui les dominent hiérarchiquement.

Ont-ils pensé à ceux qui n’étaient pas partis et qui donc ne vont pas « rentrer » comme les autres ?

Certes, il faut amuser la masse avec de la redondance car la répétition fixe la notion comme on dit bien souvent péjorativement pour faire entrer une notion bête et méchante dans une tête mise en condition. La redondance rassure également.
Nous parler de rentrée fait peut-être rentrer les choses en ordre pour certains. Remise à l’heure du régime alimentaire, reprise du sport, retour chez soi, retrouvailles avec soi-même.

Mais à force de parler de rentrée, n’a-t-on pas un dégoût du retour ? Ne sentez-vous pas cette sensation de nausée poindre au creux de votre objectivité ? A force de se voir répéter que c’est la rentrée, n’avez-vous pas envie de repartir et donc de courir plus vite que le temps, en avant du cercle temporel pour attraper au plus vite le départ….pour enfin pouvoir rentrer à nouveau et de retomber dans les travers de cette mise en condition par l’information.

La solution ? Partir. Sortir loin, tard, s’évader, quitter cette fuite en avant, prendre le temps de se retrouver, de partager, se libérer de tout. pour enfin ne plus penser à…rentrer…

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Carrefours

martin | 26 juin 2007 | 22:55

Depuis quelques temps, je suis au milieu d’une horde de carrefours. Chacune de mes routes intérieures est à une intersection ou à un embranchement.

Je sais que je dois prendre des directions. Je ne vois pas l’horizon. C’est plein de brume partout. Je ne sais donc pas où chaque côté des routes mène.

Je n’ai pas de carte, pas de GPS.
Personne en vue, je vais où ?

Je fais quoi ? Des idées ?

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Reparti pour un Tour

martin | 19 juin 2007 | 21:59


Un tour. Un tour de clé ? Un tour dans le vide ? Surement pas !

Un tour de vis ? Apparemment cette année oui ! Pour le bien de tous, pour que tout continue de bien tourner rond.

Ce Tour magnifique, perpétuel. Tour de France ? Tour d’Europe vous répondront certains.
Un tour en France et alentour, un tour chez les français, un tour chez vous, un tour chez moi, un tour un peu partout mais un tour qui fait tout sauf le tour de la beauté de la France.

Tour des équipes ? Comme d’habitude, le Pro Tour plus quelques invitées.

Autour de tout cela ? La foule, la caravane, les officiels, 4000 personnes environ qui tour à tour précèdent, suivent ou encadrent ce superbe Tour de magie et de spectacle.

Pendant 3 semaines, tous vont n’en avoir que pour lui, ce magnifique maillot aux couleurs de la fleur du Tour, le tournesol. Jaune.

Jaunes de fatigue, jaunes d’envie, tous plus jaunes d’en vies les uns que les autres. Jaunes peut-être qu’ils le deviendront les prétendants au jaune car jaune le maillot sera comme chaque année. Sûr qu’il fera encore tourner les têtes dans les tourniquets infernaux des Alpes et des Pyrénées. A coup de secondes, chacun tentera sa chance, chacun son tour en quelque sorte. Un tour de passe passe, un tour de Pocker pour tenter de le remporter, ce Tour….

Plus que quelques jours à patienter et cette année encore, ce sera reparti pour un Tour !

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Météo locale

martin | 10 juin 2007 | 21:45


Le temps est lourd en ce moment. Les paysages sont chargés. Au milieu de la campagne, on ne distingue pas trop l’horizon ou bien peut-être que ce dernier est caché par les brumes, ce qui fait qu’on ne le distingue pas.

On se croirait à Londres. Le Londres des films policiers cultes. Lumière quasi absente, brouillard persistant. Au milieu de cette campagne, de temps en temps j’aperçois un lièvre sortir de nulle part et courir. Vite, il part et fuit à mon regard.
D’autres animaux se montrent et me laissent penser que les beaux jours sont sur le point de revenir. En même temps, ce crépuscule a des airs d’aurore. On ne sait dire par cette lumière si particulière et enveloppée de buée l’heure exacte de ce moment.

Je progresse. Je connais ces chemins. Chaque pierre et chaque trou me semblent familiers. Des airs de déjà vus. La fatigue se fait sentir. il est temps que ça s’arrête. Au loin j’aperçois le soleil qui semble vouloir percer les nuages. C’est plutôt bon signe.

Je quitte mes pensées et prends conscience que j’étais plongé au fin fond de moi-même… Rien ne surnage à part un truc : je ne suis sûr que d’une chose, je suis dans le flou…

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La solitude du podcasteur

martin | 11 mars 2007 | 1:52

Ce soir, en regardant le podcast de Plein Ecran, magazine hebdomadaire de LCI sur la culture numérique, j’ai été interpellé par une parole du présentateur.

Le thème de l’émission de cette semaine était les podcast vidéo, la vidéo en général sur le net et peut-on vivre de cela ? L’émission était très bonne comme d’habitude. Simplement, le présentateur, allure condescendante comme à son habitude a déclaré. « La majorité des podcasts est regardée sur un appareil mobile type Ipod et seul. La personne qui regarde, regarde la vidéo seule ». Et là il enfonce le clou ( je trouve, déjà que de regarder un podcast seul un samedi soir n’est pas super jouissif alors se le faire rappeler au sein du podcast, je ne vous en parle même pas…) « Quelle triste vie que de regarder une vidéo seul ! »

Oui, et alors ? Certes, regarder une vidéo seul est triste. Mais il me semble que c’est quelque chose que beaucoup de gens font. Non ?

Il me semble aussi que le podcast permet justement de regarder un programme qu’on n’a pas pu regarder par ce qu’on faisait autre chose, avec quelqu’un par exemple ou que même si on vit avec quelqu’un, cette personne peut ne pas apprécier ce programme et on se retrouve donc à devoir le regarder seul. Personnellement, je ne sais pas ce qu’il en est du côté des professionnels de l’internet mais je n’ai jamais vu le podcast, bien que de la même génération que le Web 2.0 communautaire, comme un élément de rapprochement social. A la limite, pourrait-on tout juste imaginer que les forums le soient. Car il peut en effet paraitre que ces derniers créent du lien social. Je ne le pense pas car, avec le peu d’expérience que les gens ont et les interprétations souvent erronées de bien des propos par lecture trop rapide des articles, les forums deviennent vite des générateurs de caricature pour les membres. Et donc creusent bien souvent la distance entre les gens plutôt que de la réduire.

Mais pour en revenir à la solitude attribuée au spectateur de podcast, il est vrai que les séries télé et les films veulent nous faire croire à l’amour parfait, facile d’accès, possible pour chacun et cela quotidiennement presque. Mais à l’inverse et comme pour amplifier cela, il n’y a jamais eu autant de gens seuls ( malheureux ? ) que maintenant et élément révélateur de cette génération souvent ‘’See, Sex and Sort’’, Meetic.fr fait maintenant des pubs (très réussies d’ailleurs) aux heures de grande écoute à la Télé !

Alors, est-ce que le podcast est le nouvel opium du célibataire ?
Doit-on avoir honte de regarder seul une série TV ou un podcast ?
Pour certains apparemment oui… si c’est le cas, pauvre de moi, je suis perdu…Mais bon, comme tous les gens seuls, je sais que je ne suis pas seul justement à être dans ce cas ! Alors, bien qu’il faille trouver une solution à cette solitude, je me rassure comme ça en entendant des jours meilleurs….

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La réalité est-elle réelle ?

martin | | 1:14

L’autre soir, au moment de m’endormir, le moment où personnellement, le cerveau accélère au lieu de ralentir, j’entends quelque chose qui me sort de mon sommeil débutant. En effet, dans le haut parleur de mon vieux réveil radio, endort radio en ce qui me concerne car il ne sert que le soir - je me suis d’ailleurs déjà demandé s’il ne s’agissait pas là d’un truc d’enfance, d’une sorte de berceuse, un manque refoulé, cela fera peut-être un jour l’objet d’un billet ici – Quelle drôle d’usage en effet… j’entends donc une nouvelle qui, pas comme les autres, me fait sortir de mon quasi calme intérieur.

Le journaliste radio déclare : « Jean Baudrillard est mort aujourd’hui … Grand philosophe français….Il avait notamment écrit sur la désinformation par la surinformation (sûrement l’objet d’un futur billet…) mais aussi sur la réalité, la réalité n’est pas réelle ! » Cette fin de phrase a fait jaillir en moi quelque chose. Evidemment, je n’avais pas écouté tout ce qu’il y avait avant. J’avais juste réagi à la dernière phrase. Avez-vous déjà remarqué d’ailleurs comme le cerveau est sensible à certaines choses et insensible à d’autres ? Il m’est possible de passer tout un repas de famille en entendant les gens autour de moi comme un bruit de fond mais à l’inverse, je suis également capable d’être interpellé dans les transports en commun par quelqu’un parlant de quelque chose m’intéressant à l’autre bout du bus. Le truc, c’est que bien souvent on ne contrôle pas ça et que cette sélection naturelle et personnelle peut vite devenir ennuyante quand elle se met à interpréter selon les critères définis intérieurement les dires des autres. Donc, le lendemain, j’ai cherché sur le net et j’ai effectivement trouvé des articles sur ce Monsieur et ses livres.

Il semblerait que sa théorie de la réalité n’étant pas réelle ait inspiré Matrix. Je me souvenais d’influences des frères Wachowsky mais pas de celle-là, je n’en avais jamais entendu parler. Mais il est vrai qu’en y réfléchissant, ça colle parfaitement. Quoi de mieux que Matrix pour mettre en avant et argumenter cette théorie. La réalité est-elle réelle ?

Ce sujet plus le fait que Matrix soit basé dessus….Je me suis donc remis à me poser des questions existentielles ces derniers jours.

En effet, qu’est-ce que la réalité. Vous allez me dire, ce qu’on voit tous les jours. Certes. Ce qu’on voit. Mais voyons-nous tous la même chose ?
Je pense que toute chose est soumise à interprétation. Il y a eu de nombreuses expériences de faites sur ces sujets-là. Nous voyons tous des choses identiques de façon différente. Le dénominateur commun à tous peut être vu comme la réalité. Mais n’est-ce pas l’éducation, les coutumes qui forgent en nous l’image de la réalité ? La réalité n’est-elle pas en fait une image globale innée ou acquise d’un ensemble de choses par chacun ?
La réalité peut elle être comparée, estimée, simplement même décrite ?

On se la joue à la Ségo, laissez-moi vos suggestions ;) !

Je pense qu’il y a matière à appronfondir, alors la suite au prochain épisode….

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Apologie du rien

martin | 11 février 2007 | 0:21
Dans la vie moderne que chacun de nous est amené à vivre, il nous faut savoir revenir aux choses simples. Les lecteurs assidus de mes billets auront compris que cela me tenait à coeur…

Cela passe par exemple par faire du sport pour se vider la tête. Ou alors simplement pour être en contact avec la nature. Qui n’a jamais été en effet émerveillé par la beauté d’une famille de lapins courant dans un champ ou d’un troupeau de vaches regardant d’un oeil naîf, vide diront certains, passer les promeneurs. On peut également faire du sport pour maigrir même si cela reste très dur et quelque peu réservé aux stars hollywoodiennes. Maigrir en faisant du sport reste marginal et pour en avoir fait l’expérience, il faut vraiment forcer pour y arriver et la frontière plaisir/souffrance n’est plus trop marquée…
Non, on peut aussi faire du sport pour voir des amis. Je voyais l’autre jour dans une salle d’attente un numéro de Jogging international qui traitait du sport pour faire des rencontres. Le footing en l’occurence. Bizarrement, cet article m’a redonné envie de courir, allez savoir pourquoi.

On peut aussi regarder la télé quoique personnellement, je ne pense pas que cela soit une solution aux problèmes de stress ou de surmenage. Je n’ai jamais compris comment le fait de regarder des trucs stupides et sans intérêt pouvait détendre. Sauf peut-être de se dire qu’on est moins con que la moyenne des gens qui regardent et qu’on le sait ce qui nous différencie vraiment d’eux. Ou alors peut-être de se dire qu’on sait que c’est très con mais le regarder en connaissance de cause.

Je pourrais multiplier les exemples par autant d’individualités que compte le monde. Je ne le ferai évidemment pas, tout ça pour dire que ces choses ne sont que des exemples de tout ce qu’il nous est offert de faire pour oublier le reste. Pour nous détendre. Pour passer le temps.

Cependant, ce qu’il est très bon de faire, c’est de faire…rien.

Ne rien faire et se rendre compte qu’on le fait, ce rien, ou qu’on ne le fait pas ce quelque chose qu’on aurait pu faire à la place.

Ne rien faire et l’apprécier. Rester à se reposer, à laisser divaguer son esprit tout autour de ses pensées. Le laisser faire les liaisons les plus intimes et les plus improbables au sein de nos pensées. Etre dans une sorte de rêve éveillé, de détente absolue. Simplement laisser ses oreilles entendre son coeur battre au plus profond de soi. Sentir tous ses membres dans l’ensemble corporel, être capable de distinguer le moindre souffle sur chaque partie de peau de son corps.

Je conseille à chacun d’essayer de prendre le temps de ne rien faire une fois. C’est remarquable. Faire le vide au plus profond de soi. Tout oublier pendant 10 minutes et laisser son esprit réguler les pensées et le corps est purificateur.
Cela permet ensuite de repartir revitaminé, rempli d’un nouveau souffle et plus fort qu’avant !

Dans notre vie ou tout n’est que vitesse, compétition, productivité. Prenons le temps de nous arrêter et de ne rien faire.

Contemplons simplement notre arrêt face à ce grand tout et redécouvrons le rien, ne serait-ce que l’espace de quelques minutes.

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L’intemporalité

martin | 26 janvier 2007 | 0:09

L’intemporalité, c’est ce qu’on ressent quand on oublie le temps. Ce sentiment de flottement qu’on peut sentir de temps en temps dans diverses situations du quotidien. Mais rarement, nous nous arrêtons et nous en profitons. Car n’est-il pas exceptionnel de pouvoir vivre un moment sans notion temporelle ?
On ne se rend d’ailleurs compte de ce genre de moments souvent qu’a posteriori, un peu comme dans le cas du bonheur. Ainsi, qu’est-ce que l’intemporalité ?

Etre avec quelqu’un qui compte, allongé au calme à l’extérieur, au milieu de nulle part.
Se laisser bercer par le silence environnant ou par le simple bruit de la nature.
Ne rien attendre de ce moment exceptée la simple présence réchauffante de l’autre à ses côtés.
Ne rien imaginer d’autre que le moment présent.
Ne penser à rien d’autre qu’à l’autre à côté de soi.
Profiter du moment et de ce que l’autre dégage comme énergie par sa présence.
Se sentir bien.
Se fondre dans le néant d’une nuit à la belle étoile ou dans les objets chimériques dessinés par le vent et l’imaginaire dans les nuages.
Ressentir sur sa peau détendue le souffle du vent frémissant tout autour.
S’imaginer allongé tout en l’étant.
Se voir en fermant les yeux.
Etre bien et s’en rendre compte.
Se rendre compte que le temps a disparu depuis quelques minutes et qu’on vit ce moment pleinement…

J’appelle cela l’intemporalité !

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MSN : Messagerie Supra Neuronale ou Instantané de ma messagerie intérieure - Partie 3

martin | 29 novembre 2006 | 23:46
A travers le brouillard de défauts, j’aperçois une lueur d’espoir..

Ce brouillard, il est également celui auquel on pourrait se retrouver confronté lors du départ d’une personne proche de soi. Lors d’un déménagement, d’une orientation différente de celle de nos proches.
La vie n’est pas linéaire, c’est une évidence. On ne vit plus comme autrefois à proximité de ses connaissances, tous dans un même village, n’ayant que quelques encâblures à faire pour aller rencontrer les autres et discuter avec eux.

MSN comme tout autre service de messagerie instantanée permet de revenir en arrière en quelque sorte en créant une sorte de lieu virtuel. On peut aisément ainsi se projeter et imaginer MSN comme étant une longue rue dont chacune des portes de maison donnerait sur le foyer d’une de nos connaissances. On se baladerait ainsi dans cette rue en décidant ou non d’aller frapper à l’une ou l’autre des portes. On pourrait même imaginer organiser des réunions de quartier en invitant plusieurs personnes dans une fenetre de conversation au sein du logiciel.

ce système de messagerie instantanée devient donc une sorte de grand village d’autrefois virtuel. Chacun devient le voisin de quelqu’un pour peu qu’il connaisse simplement son identifiant de compte MSN comme l’habitant de notre village connaissait l’emplacement de la maison de ses amis au sein du village.
C’est en cela qu’on se rend compte que MSN n’est finalement qu’une adaptation des relations que l’homme a toujours eues avec les autres. La seule différence majeure est la facilité apportée par ce logiciel. La position géographique est en effet maintenant totalement indépendante de la relation.

Je pense même que MSN peut permettre aux relations établies de longue date dans la vie réellede perdurer et de se bonifier.

Vers une levée des ihnibitions en guise d’exutoire ?

Le discours sur MSN est en effet très différent de celui que les personnes tiennent face à l’autre. La perte de la valeur des échanges épistolaires avec les dernières générations a accentué l’émergence de ces systèmes de messagerie instantanée et permit de faire sortir ce qui était auparavant écrit dans les lettres.

MSN est devenu avec la génération internet, le moyen de confier à l’autre ce qu’on lui confiait que dans les lettres. La beauté de l’échange épistolaire a presque disparu avec la nouvelle génération, celle que nous pouvons facilement appeler, la génération 2.0, ce terme étant très à la mode en ce moment. Cette génération s’est jeté sur la facilité d’utilisation de ce moyen de communication et plutôt que de se parfaire dans l’écriture de lettres enflammées pour leur moitié, les nouveaux venus du monde technologique préfèrent lui envoyer par MSN des “j’te kiffe”, des “je t’aiiiimme”.
Si on reprend l’image de la rue, on se rend compte d’une certaine levée des inhibitions. Déclarerait-t-on sa flamme devant chez ses amis ou en parlant en même temps à ses voisins ?

Le speed dating par excellence ?

Mais ne se livre-t-on pas plus par ce biais là comme il était d’usage de le faire dans les lettres ? N’est-ce pas dommage de s’offrir à l’autre en instantané, d’une façon impropre à cet usage ?
Je ne sais pas quoi en penser mais il me semble que ce système de fonctionnement a tendance à accentuer le côté “jetable” de l’autre. Les écrits de MSN sont des paroles orales transmises par voie écrite mais elles veulent bien souvent être le vecteur du poids des écrits épistolaires. Tout cela conduit donc à une paupérisation du sens de ce qu’on veut transmettre à l’autre. On commence et on termine donc une relation de façon beaucoup plus rapide par MSN. On ne prend plus le temps de se saluer, ni de dire au revoir quand on cesse la communication avec l’autre.

Conclusion

Au terme de cette troisième partie. Que retenir de tout ce qui a été énuméré ?

Il faut remettre en question le logiciel certes mais ne pas oublier que ce logiciel est avant tout ce que les utilisateurs, vous comme moi en faisons.

Personne ne nous oblige à avoir certains comportements comme ceux décrits dans ces trois parties.
Je retiendrai le gros point positif de MSN. Le contact avec l’autre. Que cette personne soit un proche, un simple collègue de travail, un(e) confident(e), MSN est un moyen d’améliorer sa relation à cette personne et de la faire grandir. Pourquoi ne pas imaginer une évolution positive majeure de cette relation dans le vrai monde grâce à MSN ?

On ne sait jamais de quoi le lendemain sera fait. MSN peut rassembler les gens et faire fructifier les relations. Ne nous en servons pas comme d’un simple utilitaire mais vraiment comme d’un vivier pour nos relations aux autres.

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MSN : Messagerie Supra Neuronale ou Instantané de ma messagerie intérieure - Partie 2

martin | 21 novembre 2006 | 0:42

Vitrine de l’impudeur ou porte ouverte sur l’autre ?


Sur MSN, l’utilisateur est invité à rentrer un pseudonyme, souvent son nom ou son surnom mais également un « message perso » permettant d’indiquer aux autres utilisateurs l’activité à laquelle on s’adonne ou encore son état d’esprit, véritable ou celui qu’on veut que les autres croient nous habiter…

Ainsi, que faut-il penser de cela ?

Se dire comme les générations précédentes que c’est là véritablement une vitrine de l’impudeur ou penser au contraire que c’est une ouverture de soi-même à l’autre.

A vrai dire, je ne sais quoi en penser. Je pense que cette mise en lumière travaillée de soi-même n’a pas que des points positifs. En fait, je pense même qu’il n’y a presque que des points négatifs. Cela transforme la relation à l’autre en une relation de réponse et non plus d’amorce.

Dans toute relation saine, on ne va pas vers l’autre pour réagir à ce qu’il montre, on va vers lui pour prendre des nouvelles, lui poser des questions sur lui-même, prendre la température de son âme et cela de façon désintéressée quand on apprécie vraiment la personne.

Quand on rencontre une connaissance dans la rue, cette dernière n’a pas de panneau indicateur de son état d’esprit, de son humeur ni de ce qu’elle veut montrer et pourtant, on lui parle sans arrière pensée…

Après, il est vrai que cette façon de fonctionner fait écho à un problème de notre société. On ne prend plus de nouvelles des autres. On se sert de l’autre bien souvent sans même avoir pris le temps de se mettre au courant de son état. Nous le verrons plus tard. Ainsi, exprimer tacitement aux autres ses états d’âme, son humeur peut les aider à prendre contact et à réagir.

Mais n’arrive-t-on pas à la limite du système ?

Il m’est arrivé de mettre un pseudonyme qui, hors de son contexte aurait pu faire penser à un état dépressif chez moi ou à un moral très bas. Il n’en était rien, fort heureusement pour moi. Toujours est-il qu’un de mes contacts s’est littéralement « jeté » pour prendre des nouvelles, savoir ce qu’il se passait alors que, connecté depuis longtemps, cette personne ne m’avait pas parlé avant ce changement de message d’état. Sur le coup, je dois avouer que je n’avais pas remarqué cette soudaine prise de contact mais avec du recul, j’ai réalisé ce qu’il en était vraiment. J’ai été surpris puis me suis résigné…

Ce système de message d’état semble donc inévitable. Pour certaines personnes, il s’agit d’une réelle exposition d’elles-mêmes qui permet aux autres de « suivre » leur évolution intérieure, le cours de leur vie, leurs joies et peines, mais bien souvent aussi de provoquer la discussion.
Pour d’autres, il ne s’agit encore que de billets d’humeur décrivant simplement l’activité en cours ou le coup de cœur du moment.
Comme tout le reste, j’ose espérer que la modération saura se faire seule et que chacun trouvera le juste milieu.

Bouquet d’amis ou armoire à entités d’utilité ?

Les contacts MSN sont souvent très nombreux et très éphémères. On ajoute n’importe qui, pour n’importe quoi. On en arrive à ce que je nomme un réservoir de potentiels.

C’est à dire, une quantité très importante de contacts à qui on ne parle jamais vraiment, vers qui on ne se tourne jamais pour prendre la moindre nouvelle et à qui on n’a aucune honte à demander de l’aide ou des services sans retour. C’est cela qui est le plus terrible.

De demander de l’aide de façon sporadique à quelqu’un qu’on voit tous les jours, pourquoi pas. Mais utiliser un contact MSN comme une roue de secours ou une rustine à un problème précis. Je ne peux le concevoir. Combien de fois n’avez-vous pas été sollicité par quelqu’un pour l’un de vos talents ? Un conseil d’achat ? Un conseil dans un domaine où vous excellez ou même pire dans lequel les autres pensent que vous excellez… ?

Chacun est mis à contribution. D’un système de communication entre personnes, on passe à un système d’utilisation des personnes entre elles. Quand ces dernières sont consentantes comme dans le cas de connaissances proches. Aucun problème.

Là où, par contre, je trouve que le bât blesse, c’est lorsqu’une personne qui ne vous parle jamais vous contacte, souvent sans même vous saluer au préalable, pour vous demander quelque chose !

Les messageries doivent rester à mon sens un système de communication avant tout. Il ne tient qu’aux utilisateurs de tirer vers le haut ces systèmes.

Fléau sémantique ?

Ce problème trainé tel un boulet par MSN est la détérioration du langage des utilisateurs souvent, de plus, très jeunes. Pour aller plus vite, les usagers tapent vite, ne réfléchissent plus et donc font des fautes d’orthographe et de syntaxe horribles. Ajouté à cela le fait que bien des personnes suivent plusieurs conversations de front, il leur devient difficile de se concentrer sur plusieurs sujets en même temps…

Aussi le langage SMS se développe sur MSN. Tant et si bien qu’il devient presque impossible pour quelqu’un de normalement cultivé de parler à un (jeune) utilisateur de MSN ne parlant qu’en langage SMS. J’en ai déjà fait l’expérience, j’en étais le premier étonné et ne pensais pas que ça irait aussi loin. Regardez d’ailleurs la proximité linguistique de MSN et de SMS. Certaines personnes des générations plus avancées confondent même ces deux acronymes…

Mais pour en revenir au sujet, en être au point de devoir lire une phrase à voix haute pour comprendre son sens, pourtant très frelaté, cela tenait de l’impensable pour moi. Et pourtant, cela existe et cela est de plus en plus souvent le cas… Je ne pense pas pourtant qu’il soit si dur de bien écrire et d’utiliser des mots variés.

Le plus horrifiant dans tout cela est de se remémorer que c’est le langage qui structure la pensée et non pas l’inverse, la pensée étant incommensurable au langage. J’ai peine à imaginer l’état de la pensée des utilisateurs avertis de langages SMS et autres raccourcis linguistiques. Vers quelle paupérisation de la pensée ces gens s’entrainent-ils ? Je n’ose l’imaginer mais espère profondément qu’en effet, leur pensée est sans commune mesure à leur langage et cela dans le sens opposé à celui souvent apposé à cette relation.

Sans me faire le chevalier blanc de la langue, je dois dire qu’un minimum de conscience du langage est nécessaire ne serait-ce que par respect pour les autres.

Les messageries instantanées sont en train de détruire la langue de la génération à venir et ne font que pourrir celle des utilisateurs de tous les jours pas trop regardants sur la qualité de l’enveloppe de leurs propos.

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MSN : Messagerie Supra Neuronale ou Instantané de ma messagerie intérieure - Partie 1

martin | 12 novembre 2006 | 21:37
Prologue

L’essor de l’internet est présenté partout comme une bénédiction.
Il est vrai que force est de reconnaître les bienfaits du raccordement des foyers à ce grand réseau. Il devient possible pour chacun d’avoir accès à la connaissance. On peut tout faire par internet.

Ainsi tout ou presque est possible. Imaginez quelque chose et dites vous que dans quelques mois votre idée devrait être intégrée dans un nouveau concept sur le net si elle ne l’est pas déjà ! Cette ruche d’idées et d’activités génère de l’activité, des emplois. C’est un grand bienfait pour l’économie.

Voilà ce que je tenais à dire pour rendre l’Internet ce qui est à Internet (Appelons-le César…ce sera plus simple… ;) ).

Il s’agit là de ce que les médias racontent à qui veut l’entendre ou plutôt l’écouter voire même l’ingurgiter car vous verrez que comme toujours cela n’est pas strictement vrai. Il ne faut pas se satisfaire de cela et essayer de voir plus loin.

Etat de l’art introductif

Ainsi, toute révolution traîne et disperse souvent des problèmes qui s’insinuent perfidement comme de nombreux vices cachés. L’un de ceux là est la messagerie instantanée.

On ne parle plus de messageries instantanée mais de MSN. Personne ou presque ne sait ce que signifie cet acronyme mais tout le monde l’utilise et ce terme est passé dans la langue courante de la jeune génération.

On ne demande en effet plus l’email mais le MSN de quelqu’un. Son identifiant en fait.
Pour la génération SMS, MSN a supplanté le téléphone dans sa version traditionnelle qui autrefois servait à parler à la personne contactée.

Avec la dernière version, il faut d’ailleurs parler de Live Messenger… On n’arrête en effet pas le progrès Tout doit être immédiat, instantané, direct…Live ! Nous le verrons plus loin.

Dans cette chronique, il sera question de MSN comme du service offert par la firme Microsoft mais également des messageries instantanées, ce dont nous parlerons pouvant être appliqué à toutes les messageries, même si je crois que pour le cas de MSN, la vision globale de ce que nous mettrons en lumière est exacerbé par le côté « user friendly » du logiciel et son accessibilité au plus grand nombre.

Les messageries instantanées sont, je pense des outils sournois. Ils semblent miraculeux. Ils le sont d’une certaine façon, il faut l’admettre.
Mais le côté messiaque de ces outils a perdu de sa superbe et le sauveur est retombé très vite au rend de simple mortel à coup de Smiley animés, de plugins et d’options toutes plus funny et commerciales les unes que les autres. Sont venues s’ajouter à cela les fonctions voix, vidéo de bien meilleure qualité avec la Voip et les Toip plus généralement mais souvent chez les concurrents et très récemment seulement sur MSN…

Tout le monde se parle gratuitement, facilement, rapidement. Alors, que devient la messagerie instantanée ?

Personne ne semble se rendre compte de ce que ces dérives de fonctions provoquent inconsciemment ou non chez les utilisateurs et au niveau du rapport induit par cela entre les différents utilisateurs.

Le moyen de communication ultime entre les personnes ?

MSN est accessible de partout dans le monde. N’importe quel ordinateur dans le monde, quel que soit son système d’exploitation peut se connecter à MSN pourvu simplement qu’il soit relié à Internet. Même depuis son téléphone portable, il est maintenant possible de chater sur MSN.

Cette dernière information est d’ailleurs très révélatrice de la « communication » dont il est question à travers ce service.

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