Tuer le père de Amélie Nothomb
martin | 28 août 2011 | 16:12Comme à chaque rentrée littéraire et à même période, les libraires ont vu débarquer le dernier Amélie Nothomb.
Passé par hasard à la Fnac, j’en suis ressorti les bras chargés de livres dont celui-là, amateur de la romancière belge, attiré par sa couverture très graphique et par son titre fort : “Tuer le père”
Comme souvent chez Nothomb, c’est un peu sa marque de fabrique, le roman est court. Celui-ci ne déroge pas à la règle puisqu’il ne fait que 150 pages. Il se lit très vite. Je l’ai lu en 1h.
Le thème abordé au long de ces 150 pages est celui du jeu et de la magie. Ce n’est en réalité qu’un artifice, une façade utilisée pour mieux égayer ce qui est le vrai thème de ce roman à mes yeux, l’initiation à la vie du personnage principal et son psyché. On suit de l’adolescence au début de sa vie d’adulte un jeune garçon très doué aux cartes et recueilli par un grand magicien et sa femme. On suit alors son éveil à la vie, à l’attirance des femmes et son rapport à ce père adoptif jusqu’à découvrir son réel but.
Comme souvent dans les romans de Nothomb, le récit est très bien construit. On a ici droit en introduction à un bout de la conclusion qui permet ensuite de faire un flashback sur le reste de livre pour revenir enfin au dénouement qui est là encore inattendu et assez couperet. Là encore, c’est un peu habituel avec Amélie Nothomb. Lire la suite »