Postmortem de Patricia Cornwell, Ed. Livre de poche
martin | 30 janvier 2011 | 18:23
Parti dans un flot de lectures ces derniers temps, le premier livre de la série Scarpetta s’est imposé à moi.
Parti dans le polar et les enquêtes au travers des Chattam ces derniers mois, j’ai décidé de poursuivre avec des références du style policier, partant donc dans la série des Scarpetta de Patricia Cornwell.
Ce livre présente donc le héros de cette série, le docteur Kay Scarpetta, femme d’origine italienne et légiste travaillant à Richmond aux Etats-Unis.
On s’attache vite à ce personnage dont on suit la vie de célibataire prise entre son travail et sa nièce, surdouée laissée de côté par sa mère.
Il est question dans ce premier roman de crimes horribles perpétrés par un tueur dont on ne sait pas grand chose au départ. Ce dernier viole et tue des jeunes femmes dans d’affreuses circonstances avec un modus operandi semblable à chaque fois sans qu’on ne trouve au départ le lien entre les victimes.
Petit à petit, on en apprend plus sur lui, on évolue dans l’histoire. Elle est d’ailleurs racontée directemet par la médecin et on suit donc l’enquête de ses yeux en suivant ses doutes et ses découvertes.
J’ai bien aimé ce livre même si comme lors de chacune de mes lectures policières, le réalisme des scènes de crimes est parfois dur à lire, les détails étant vraiment trop réalistes notamment en ce qui concerne la souffrance des victimes et la douleur endurée pendant les meurtres.
Mais, passé cela, le livre se lit quasiment tout seul et on en redemande presque tant cela se lit facilement, le dénouement étant attendu avec impatience.
Pour une entrée en matière dans cette série, cela donne clairement envie de continuer, plutôt pour le côté attachant de l’héroïne d’ailleurs que pour le côté policier des histoires car même si on ne découvre l’identité du tueur qu’à la fin, le fil conducteur du roman est bel et bien l’évolution dans l’histoire du docteur Kay comme elle est appelée par ses collègues pendant l’histoire. Son évolution professionnelle mais également personnelle avec ses relations sentimentales et la relation avec sa nièce surdouée.
En ce qui concerne la trame de l’enquête maintenant, c’est du très classique, ça ne révolutionne pas le genre et même si on a des doutes sur le tueur tout le long de l’histoire, on essaye d’imaginer qui peut bien être cette personne jusqu’au bout, Patricia Cornwell ne transcende pas autant le genre que ce que peut faire par exemple un Chattam avec ses intrigues à rebondissements et parfois inattendues.
Je continue donc avec les suivants, je ne sais pas si je les ferai tous…On verra. En attendant, c’est facile à lire, agréable, ça détend, entre deux livres plus compliqués ou à l’intrigue plus tortueuse.
