Deux modèles de motivation dans l’entreprenariat
martin | 5 avril 2010 | 11:43Deux destins impressionnants et passionnés ce jour en billet sur le blog. L’un était en pleine page “Décryptages – Enquête” du Monde le 30 Mars, l’autre en dossier “Actualité” du Figaro Magazine ce week-end.
Deux personnages passionnés, riches et conquérants.
L’un vient de l’Ouest et a fait fortune dans la technologie, l’autre vient de l’Est, est héritier d’un père oligarque et vient d’investir lourdement dans la presse hexagonale, un geste que je respecte.
Descriptions de leurs parcours…
Elon Musk
Le premier s’appelle Elon Musk. Il est entrepreneur, sud africain et est installé en Californie.
Comme le souligne bien Olivier Monge du Monde, avec son physique froid, classe et determiné, on dirait presque le méchant d’un James Bond.
A son palmarès notamment, le rachat de Paypal, revendue à ebay, la creation de Tesla, la firme californienne de voitures sportives électriques et dernièrement de Space X, société de fabrication de lanceurs spatiaux s’étant donné comme objectif de réaliser l’intégralité des pieces de ses engins en interne.
Il a 38 ans et ne doute de rien, le genre d’entrepreneurs que j’admire. Il donne cette impression que rien ne peut l’atteindre et qu’il s’en sortira toujours. Loin du modèle français du créateur esseulé, il montre qu’on peut cristalliser autour de soi des equipes et rapidement réussir.
Il dit aimer avant tout dessiner et concevoir des projets et pense avant tout à les rendre sympas, attractifs. Il parle de Apple et de Google comme modèles. Je ne peux que valider cette approche de la conception des produits quand on voit la réussite de ces sociétés et la qualité de leurs produits.
Alexandre Pougatchev
Le second s’appelle Alexandre Pougatchev. Il est russe et vient d’avoir 25 ans. Fils d’un oligarque russe, il a fait ses études de management sur le campus monégasque.
Il a decidé d’investir dans la presse et a injecté récemment 50 millions d’euros dans le quotidien France Soir avec la ferme intention de le relancer et d’atteindre la rentabilité dès cette année.
En plus de la volonté de relancer la presse et ce monument de l’édition française, il affiche lui aussi cette arrogance sympathique du héros certain de sa force et qui va réussir. J’aime bien.
Il a la fougue de la jeunesse et des moyens colossaux, tout ce qu’il faut pour relancer et moderniser la presse de nos jours au moment où cette dernière doit composer avec la baisse de son lectorat traditionnel mais l’augmentation des médias alternatifs tels que l’arrivée des appareils mobiles.
Il s’est entouré de pointures de la presse, embauchant Poivre d’Arvor, Cabrol, Roland. Je lui souhaite de réussir. La France doit conserver une presse forte et présente.
Ces deux personages me touchent car ils croient à leurs rêves et arrivent à les financer. J’aimerais aboutir à ce genre de réussite, j’ai tellement d’idées, dans la presse et la technologie également…
Alors, qui me suit ?
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