Salon du livre : Ce que j’en retiens, partie 1
martin | 6 avril 2010 | 16:37Il y a 10 jours, j’étais en visite au salon du livre. J’aime bien ce salon, c’est la deuxième fois que j’y vais en deux ans que je suis sur Paris.
Contexte
J’aime les livres, leur lecture offre quelque chose d’intemporel, met dans une bulle en dehors du temps. Pour peu que le calme et le silence ou de la musique classique soient de la partie, c’est carrément un autre monde qui s’ouvre à soi.
J’ai fait l’ouverture du salon, le premier jour, le vendredi matin, histoire d’éviter la foule. Bien m’en a pris car pour les 30 ans du salon, la foule était au rendez-vous ce premier jour.
Peu d’auteurs néanmoins, la plupart allait arriver le week-end visiblement.
France Inter diffusait son émission, le fou du roi en direct de la scène depuis le salon. Toujours amusant de voir l’envers du décor de ce genre de choses et de voir « en vrai » les animateurs, Stephane Bern en tête.
Beaucoup de caméras également en ce jour d’ouverture du salon. J’ai moi-même eu les faveurs de France Télévision, qui m’ayant filmé, déambulant dans une allée du salon, m’a ensuite diffusé furtivement lors du JT de 13h sur France 2 vendredi et lors du JT de midi sur France 3 samedi, m’ont rapporté plusieurs amis. Amusant.
Si j’allais au salon du livre, c’était également pour me tenir informé des futures nouveautés dans le domaine du livre électronique. Ceux qui me lisent ici ou me connaissent savent que je suis féru de technologie et que je fonde de grands espoirs dans les readers, notamment pour la presse que j’aime beaucoup.
Qu’y avait-il donc à se mettre sous la dent du côté des fabricants de readers ?
Sony
La marque japonaise présentait sa gamme de readers. Rien de très nouveau chez eux, plusieurs readers étaient en démo sur des bornes et les gens étaient nombreux également à poser des questions aux quelques démonstrateurs présents sur place.
A proximité de l’espace Sony, on pouvait retrouver un récapitulatif des évolutions successives des technologies de la lecture électronique avec, en amont, les tout premiers readers monochromes lcd jusqu’aux Kindle, Nexus One, Iphone etc., le tout sous vitrine.
Il y avait même également des prototypes d’écran à encre électronique couleur (photo ci-contre, à droite). Très jolis et contrastés suffisamment à mon goût pour de la lecture de magazine par exemple.
Autre marque intéressante du marché des lecteurs de livres électroniques dont vous avez pu lire le test de la dernière machine sortie, l’Opus, Bookeen, marque française.
Bookeen
Le stand Bookeen était en face de celui de Sony mais l’ambiance était moins stricte. Les readers étaient ici à disposition des visiteurs et le personnel était disponible pour discuter librement de ses appareils.
Le nouvel Opus, avec coques colorées, était présenté et le prototype du futur reader tactile (photo ci-contre, à gauche) à écran capacitif et à 16 niveaux de gris était également sur le stand mais dans une version limitée, ce dernier tournant sur le firmware de l’opus.
On n’avait pas là la machine définitive qui devrait sortir vers Mai ou Juin mais on pouvait déjà se rendre compte de la qualité de l’écran, de l’efficacité de la couche tactile intégrée mais surtout de la finesse impressionnante du reader.
Si ce dernier se révèle aussi abouti et adapté à la lecture que son prédécesseur, Bookeen tiendra là un futur must du marché.
Lors de la discussion avec l’ingénieur codant les firmwares, ce dernier m’a vivement recommandé de passer la mise à jour sur mon opus, expliquant que cette dernière corrigeait de nombreux bugs dont les soucis de « freeze » pendant la lecture mais également de graves problèmes potentiels de mémoire sur l’appareil.
Bookeen présentait également une housse pour son Opus (photo ci-contre, à droite). Sympathique. Ayant déjà une Noreve, je ne me laisserai donc pas tenter mais elle a l’air de très bonne facture.
J’ai eu vent sur le stand d’une possible offre gratuite visant les possesseurs du premier Opus pour mettre à niveau, chromatiquement parlant, la coque appareil. A voir si cela se confirme…
Nintendo et sa nouvelle cartouche de lecture
Nintendo avait un tout petit stand et présentait conjointement sa nouvelle console portable Dsi XL et la cartouche de lecture embarquant 100 œuvres classiques tombées dans le domaine public.
Une bonne idée même si eux-mêmes ne semblent pas trop savoir qui ils visent (tout le monde) et n’ont pour le moment aucun espoir de pouvoir avoir autre chose sur la cartouche que des œuvres libres de droits.
La cartouche permet d’accéder à des œuvres supplémentaires en ligne mais pas à des œuvres en .pdf ou .epub via une carte Sd pourtant supportée par la console. C’est dommage. L’intérêt de la cartouche et de la console (pour cet usage) s’en trouve dès lors plus que limité à mes yeux.
Clairement, ce n’est pas un reader, le double écran lcd est fatigant, en plus d’être légèrement différent en rendu entre le tactile et le non tactile, et l’autonomie de 15h est bien trop faible à mes yeux.
Peut-être que cela pourra aider les enfants à lire cependant.
A voir dans la durée donc et peut-être avec la future Ds qui serait en 3D d’après les dernières rumeurs du net…
A suivre dans la partie 2.
Crédit Photos :
ebouquin.fr
Non ! Non ! Et définitivement non ! Reader, livre électronique,
Habib | 10 avril 2010 | 19:34Non ! Non ! Et définitivement non !
Reader, livre électronique, e-book, ou livrel ! Tu l’appelles comme tu veux Martin, mais surtout pas ces engins à la place de mon bon vieux journal papier.
Que ces appareils existent, pas de souci !
S’ils permettent d’amener une nouvelle clientèle à la presse française en déficit chronique, pas de problème.
Je dis bravo même !
Mais que surtout pas, ils supplantent ce papier qui tâche, ce papier qui sent l’encre.
Là je délire grave en parlant de tâche et d’odeur d’encre. Je me la joue Jean-Pierre Coffe.
Mais sinon oui je ne veux surtout pas que le papier Q disparaisse. Q pour quotidien bien sûr, toi Martin tu avais compris. Je précise pour tes autres lecteurs qui manqueraient de CULture.
Le journal papier c’est de l’identité nationale dans tous les pays sur tous les continents. Le ebook c’est le McDo de la presse. Oulah, faut que j’arrête, Y a JP Coffe qui revient.
Pour argumenter sérieusement, quoi que le reste l’était un peu aussi.
Sais-tu Martin le plaisir que c’est le matin (quand le temps le permet) d’aller chez le marchand de journaux, de lui prendre ton quotidien favori, de passer chez le boulanger lui acheter 1 ou 2 croissants et d’aller t’asseoir à la terrasse d’un café où tu commandes un double express et un jus d’orange.
Tu es assis, tu lis les gros titres et les petits de la une et de la dernière page.
Tu commences à tourner la 1ère page qui craquelles un peu parce que tu es LE PREMIER à ouvrir ce journal, TON JOURNAL et que toutes les feuilles sont encore un peu solidaires les unes des autres. Un peu comme les news de ce journal. La politique ne veut pas se séparer du people. Les infos télé sont attachées à la page culture. Sports et business sont indissociables.
Et puis la belle image que représente un lecteur de journal papier.
La main gauche et la main droite qui l’ouvrent sur le monde, qui lui apportent la connaissance. Comme quand tu es chez toi ou au bureau, pour avoir un peu d’air frais, tu prends ta main gauche et ta main droite et tu ouvres la fenêtre.
Un journal papier c’est quasi pareil pour moi. Ça me fait du bien ! ça me permet de mieux respirer.
Tu me diras qu’avec le ebook, tu as les mêmes infos que dans le journal papier ! Ok
Mais ce que tu n’as pas avec ce ebeurk, c’est le partage. Le voisin de métro qui te pique quelques lectures de titre ou photos. Le buraliste avec qui tu as échangé un « bonne journée ».
Voila Martin pourquoi je n’achèterai jamais de ebook !
Bonne lecture à toi !
Habib
[...] suis impatient de le découvrir, l’ayant déjà testé rapidement
Retour sur la réparation et la mise à jour de mon Opus par Bookeen | Un monde de procrastination | 29 août 2010 | 15:43[...] suis impatient de le découvrir, l’ayant déjà testé rapidement au dernier salon du livre. Il était néanmoins équipé d’un firware d’Opus, peu adapté au tactile. Les [...]