“Le fait du Prince” de Amélie Nothomb, Ed. Albin Michel
martin | 27 octobre 2008 | 8:42Première fois que je lis un “Nothomb”. On m’avait depuis longtemps conseillé de la lire mais je n’avais toujours pas franchi le pas.
Pourquoi ? Je serais bien incapable de le dire.
Je pense déjà que je ne lisais pas suffisamment auparavant et que je ne devais pas être “prêt” pour ce style et ces histoires qui pourtant m’accrochent bien maintenant que j’ai fini celui-là et commencé la lecture d’un deuxième ouvrage de la romancière belge.
Les bonnes critiques que j’avais lues m’avaient poussé à lire ce roman que j’avais, là aussi sélectionné lors de la rentrée littéraire, tout comme l’accroche de l’histoire qui à mes yeux permettait d’espérer un très bon moment : un homme sonne chez quelqu’un, l’homme lui ouvre. L’inconnu demande à passer un coup de téléphone et décède au moment de parler dans le combiné….Que va faire celui qui lui a ouvert ?
S’en suit une histoire assez haute en couleur. On devine rapidement ce qu’il va se passer. C’est très bien écrit et ça se lit vraiment facilement. Le style de Nothomb est très agréable. On voit très bien ce qu’elle décrit, ce qu’elle veut dire et où elle veut en venir avec son histoire. On a en tête les décors, les personnages. C’est un style que je décrirais comme scénaristique et donc plaisant.
Dans ce livre, on se laisse bercer par le ronron paisible du déroulement de l’intrigue surtout que celle-ci nous laisse rêveur à certains moments et que l’identification au héros nous met dans une situation merveilleuse.
L’intrigue se développe bien pendant le roman. Mon seul regret est que l’auteur pose trop d’hypothèses intéressantes qu’on s’attend à voir étudiées mais il n’en est rien. La fin du roman est abrupte et on a l’impression que tout est laissé derrière. Avec toutes les questions qu’on se pose pendant le roman, je m’attendais à des explications, au moins une conclusion. Mais non, le roman se termine d’un coup. Dommage. J’étais un peu frustré.
L’histoire s’écoule très bien. Les personnages sont décrits, on progresse dans la précision du récit mais au final, tout cela est envoyé balader du revers de la main par une fin trop rapide. Surtout que le livre ne fait que 170 pages. L’auteur aurait peut-être pu travailler plus la fin. Après, surement est-ce une des forces d’Amélie Nothomb que de laisser au lecteur le soin d’imaginer la fin de l’histoire. Une manière de laisser courir l’imagination. Que se passe-t-il ensuite ?
Malgré cette fin un peu décevante, le roman reste très bon. L’histoire, originale comme cela semble être souvent le cas chez Nothomb interpelle et passionne.
Un bon moment d’évasion. Je vous le conseille.
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