Paris - Exposition FIAC au jardin des Tuileries (2/2)
martin | 30 novembre 2008 | 20:12Suite et fin aujourd’hui de l’article touristique consacré à la visite du jardin des Tuileries un week-end d’Octobre et à la découverte de l’exposition consacrée à la FIAC. Retrouvez la première partie de cet article ici si vous ne l’avez pas encore lue.
A peu près au milieu du jardin, se trouvait cette sculpture qui ne passait pas inaperçue au milieu des espaces verts et des arbres. Ne devant pas être du bon côté, je n’ai pas vu le nom de l’artiste responsable de cette oeuvre aussi impressionnante, étrange qu’originale.
A proximité de l’entrée Rivoli et au milieu du jardin également, on pouvait découvrir cette oeuvre participative de Véronique Joumard.
En effet, la maquette de maison était en revêtement de tableau scolaire. Une boîte de craies était disposée à côté et les enfants s’en étaient donné à coeur-joie et continuaient même à le faire. Le résultat était pour le moins étonnant.
Je ne sais pas trop si quelqu’un passait le soir pour effacer la maison comme on efface les tableaux des classes tous les soirs mais je ne sais pas trop comment les enfants faisaient pour encore pouvoir encore écrire à la craie dessus…
Autour de ces sculptures, l’automne était magnifique à regarder. Je regrette qu’il n’y ait pas eu plus de feuilles par terre. Cela donne toujours un certain charme. L’odeur également participe à ce côté si particulier de l’automne.
Le gris du ciel se mariait parfaitement avec les couleurs chaudes des feuilles.
Personne ne semblait regarder les feuilles. Tous les gens présents regardaient les oeuvres éphémères disposées partout ou semblaient de pas voir ce qui les entouraient.
Beaucoup de familles avec poussettes, enfants en bas âges criant et pleurant. Une quantité non négligeable de couples marchant main dans la main ou enlassés l’un contre l’autre.
J’ai croisé trois policiers montés sur des chevaux. Je n’avais encore jamais vu de police montée à Paris. dans mon esprit, cela était réservé au continent américain.
Une oeuvre de Richard Deacon, sorte de panneaux solaires ou de plaques de mécano sensés représenter l’infini… Assez particulier. Je n’ai pas trop compris ce qu’il y avait d’infini dans ces pièces métalliques….
On pouvait observer à plusieurs endroits des cabanes dans les arbres. Elles étaient l’oeuvre de Tadashi Kawamata. Une forme d’art là encore assez originale. Cela ferait une belle pub pour Castorama ou Leroy Merlin. Quand le bricolage rencontre l’Art…
A peu près au milieu du jardin, on pouvait voir deux espèces de totems montés sur un promontoire en bois. De loin, on aurait dit deux oiseaux. De près, cela me faisait penser aux représentations chimériques égyptiennes de Immortel de Bilal.
Ces deux sculptures en polystyrène étaient l’oeuvre de Vincent Beaurin. Bizarres, un peu déroutantes ces objets. Je ne savais vraiment pas comment interpréter ou regarder ces deux masses jumelles mais différentes placées au milieu du chemin dans le jardin…
En continuant à remonter vers la Concorde, était dressé devant moi un mur de sac de sables. de loin, on se serait cru dans une reconstitution de la guerre. Presque 2m de haut, 3 de large. Très impressionnant. D’autant plus que lorsque je me suis approché, j’ai remarqué que de l’herbe poussait à travers le tissu des sacs.
Je trouve le symbole très joli. Je ne sais pas si c’est l’idée de l’artiste mais représenter la vie après la guerre par l’herbe poussant au travers des sacs de murs de protection, c’est fort !
Cette oeuvre a été créée par Moria Hatoum.
Je ne sais pas trop, c’est une question que je me pose comment la création s’est faite. Une telle oeuvre ne peut forcément pas se transporter en l’état. Il faut probablement la recréer à chaque fois. Alors, à partir de quoi se base l’artiste pour recréer la même chose à chaque fois. Plan détaillé ? Photographies ?
Enfin, dernière “oeuvre”, une cage… Là non plus je n’ai pas du tout saisi la dimension artistique du truc…
Dingue comme on peut être insensible à certaines choses ou alors dénommer comme oeuvre tout objet un peu original de créateurs.
Bref, tous ces objets, toutes ces pièces inattendues étaient vraiment particulières au milieu de ce jardin.
Certaines prenaient une place naturellement, sans dénaturer le jardin, comme les cabanes que je n’avais pas vues dans un premier temps. D’autres, comme cette cage métallique faisaient un peu tache au milieu des étendues paisibles et végétales de ce beau jardin parisien.