Un monde de procrastination

Demain aura lieu l’ouverture des JO de Pékin. On en parle, on en parle. Cela va être un sacré événement ! Après tout ce qui s’est dit sur le bien mais surtout le mal que fait la Chine au monde, à son peuple…

Pollution, droits de l’homme, muselage des médias…Bref, de l’extérieur, on se croirait plus à un congrès du G8 qu’à des jeux olympiques.

A force de se voir matraqués par ces informations, on en oublie presque l’enjeu sportif.

Personnellement, en plus d’être à des horaires décalés et de ne pas avoir la télé, je suis avec ces jeux dans la position de nombreux français face au cyclisme. Je ne regarderai pas et serai à l’affut du moindre fait divers.
Que va-t-il se passer ?

Va-t-on voir des athlètes s’effondrer indisposés par la pollution ?
Combien d’athlètes seront pris au contrôle anti-dopage ?
Combien de médailles inattendues la Chine obtiendra-t-elle avec des athlètes éphémères sacrifiés sur l’autel du rayonnement du pays ?

Moi qui suis pourtant quelqu’un d’émerveillé et d’ouvert d’esprit, je pense que ces jeux auront à mes yeux une couleur suspecte, entâchée de doute, d’un climat tant idéologique qu’atmosphérique malsain, encore plus par le fait que sponsors, politiques et athlètes préféreront surement (contraints, forcés ?) de fermer les yeux.

Allez, que le meilleur gagne !

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