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Parfums de Noël

martin | 29 décembre 2008 | 0:25

Ça y est, c’est fini. Comme chaque année, en regardant en arrière après les quelques jours de festivités, on se retrouve face à la même impression âcre et désagréable, c’est fini. Noël, cette fête dont on parle longtemps avant, qu’on décortique dans tous les sens, cette fête est bien passée.
Tellement vite, comme chaque année. Quelle frustration !

Dire qu’on y avait tant pensé, partout, souvent avant. Que faire à manger ? Quoi offrir ?
En y repensant, on revoit des flashs, c’est encore frais et pourtant une partie commence déjà à s’effacer. Surtout toute la partie prospective et purement commerciale. A la limite celle-là on n’est pas mécontent de la laisser s’en aller. Pour ce qui est des bons moments, la partie agréable de cette fête, n la sent pourtant longtemps encore après.

Tout ne s’arrête pas net, d’un seul coup. On déguste bien souvent encore pendant plusieurs jours les brioches, couques ou autres chocolats ou confiseries reçus à droite à gauche lors des réceptions.
Malgré cela, l’odeur de l’instantané, celle qu’on ne ressent qu’au moment précis de Noël, celle-là ne se sent qu’une fois et on la regrette un peu après.

Alors, on essaye de la revivre, de ressentir de nouveau cette sensation grisante d’instantané et d’éphémère unique. Ces paillettes, ce brillant à l’œil, ces sourires sur les visages des enfants. Toute cette joie au moment d’offrir ou de recevoir. Ces moments de communion, de joie et d’intensité, de paix.

Les publicités télévisées des grands parfums tentent de nous faire revivre ces moments en nous resaupoudrant les yeux d’étoiles et de stars magnifiquement mises en valeur comme dans des rêves. « C’est ça que j’adoore » dans Noël, ces moments si particuliers impossibles à revivre et voir les publicitaires nous faire croire ironiquement qu’on peut encore les vivre après, j’adore.
En effet, ces spots font l’effet de neige en été ou de sapins de Noël couchés sur le trottoir à la mi-janvier, du réchauffé, un mauvais souvenir, une image qu’on souhaiterait ne pas voir.

On ne garde des événements que des images, des odeurs, des sentiments, ceux d’avoir revus les personnes qui comptaient bien souvent. « Her kiss, her smile, her perfume » comme le dit si bien la pub.

Sans ce côté intemporel et si spécial d’instantané, Noël ne serait pas cette fête si particulière familiale et chaleureuse. Toujours elle résistera aux sirènes de la consommation et du Marketing.

Les odeurs des bougies allumées sur une table de Noël, le baiser de ses proches lors de l’échange de cadeaux ou de l’arrivée chez l’un ou chez l’autre, le sourire de chacun même quand tout n’a pas été rose pendant l’année, tout cela est et restera toujours Noël. Le parfum de Noël est si particulier qu’on ne peut le sentir qu’une fois par an.

J’ai hâte de sentir le vent de Noël prochain arriver et d’en saisir les premières fragrances. D’ici là je garde encore en moi cette odeur d’absolu de joie et de bonheur en moi et j’espère pour longtemps encore.

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Catégories
Humeur, Pensées
Tags
Noël

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