Un monde de procrastination

Blog personnel de Martin Régent : Réflexions ((f)utiles…?) sur un monde ((f)utile…?)
  • Accueil
  • Contact

Sa vie pour une passion

martin | 17 septembre 2007 | 15:42

Vendredi, j’étais aux essais libres du Grand Prix de Spa Francorchamps. Je remercie encore une fois au passage mon ami Joël, qui ne pouvant assister aux essais, m’a offert les places pour aller voir ce formidable spectacle !

Sur le parking, dans une des prairies attenantes au circuit, j’ai vu une voiture 205 ancienne génération immatriculée dans le 62 (Méfie-te !). Sort de cette voiture pourrie, n’ayons pas peur du terme, un jeune homme (un A rouge ornait l’arrière du véhicule) assez maigre, l’air un peu paumé, tiré, fatigué. Le genre de personne dont on se dit injustement qu’il n’a pas l’air heureux, épanoui tant il parait triste, seul dans le regard. Il enfile une combinaison Sparco rouge réplique exacte de celles des pilotes Ferrari. Il portait déjà les Sparco rouge réplica de l’équipe Ferrari aux pieds.

Il enlève le haut de la combinaison laissant apparaitre un T-Shirt rouge floqué du logo de Michael Schumacher et ressert à la ceinture le haut de la combinaison à la manière des pilotes lorsque ceux-ci terminent une séance d’essais. Il met une casquette Ferrari rouge et prend un sac à dos Ferrari. Il dépose enfin sur ses épaules telle une cape un grand drapeau rouge frappé su cheval cabré noir de Ferrari. Il était prêt, je l’ai vu partir au circuit.

Sur le coup, j’ai été frappé. Je me suis approché de sa voiture. Elle accusait les kilomètres et le nombre des années ! Les pneus, bien que plus récents que la voiture, étaient chaussés sur des jantes qui faisaient grosses jantes de tuning. Mais l’usure des pneus était telle qu’ils étaient à la limite d’être plats. Sur le pare-brise, le jeune homme avait collé les trois calicots de couleur indiquant qu’il allait être présent pour les 3 jours. A l’intérieur de la voiture, des housses Ferrari sur les sièges, des ceintures Sparco, une monoplace miniature de la marque italienne collée sur le tableau de bord et des boutons d’aération peints en vert, blanc, rouge, rappelaient encore plus le culte voué à la marque italienne.

Le siège passager était rabattu et on pouvait apercevoir un oreiller à l’effigie de Michael Schumacher et une couverture. Ce type allait donc passer le week-end là ! A dormir dans sa voiture ! J’étais vraiment étonné. Je dois même avouer que j’avais limite pitié de lui. Me dire qu’il avait du se saigner pour venir sur le circuit, qu’il devait certainement mettre toutes ses économies dans des articles de merchandising Ferrari, ( preuve en est que tout passionné de sport auto sait que les pneus plats sont interdits sur route et doivent être changés pour des raisons de sécurité ), qu’il allait « dormir » dans sa voiture, ne pas se laver pendant ces trois jours surement, manger des saloperies…

J’étais entre l’admiration et la pitié de savoir que ce jeune homme, seul, allait passer trois jours, tout seul, sur un circuit de F1. Je me disais qu’il ne devait pas avoir d’amis, avoir des problèmes financiers à cause de tous ces achats inutiles à mes yeux. Le tableau noir !

Après avoir entendu le résultat du Grand Prix dimanche : Doublé Ferrari, Ferrari empochant de ce fait le titre mondial des constructeurs, je me suis souvenu de ce jeune homme et me suis rappelé de son attirail. Je me suis imaginé la joie et la satisfaction qu’il avait dû ressentir à la fin de la course. A voir son niveau de passion, cela avait du être l’un des plus beaux moments de sa vie. J’ai eu peine à essayer d’imaginer le ressenti d’un tel accomplissement, cette symbiose qu’il avait du vivre au moment du passage des F1 vrombissantes dans le tour d’honneur. La main des pilotes le saluant personnellement dans son esprit.

En m’imaginant tout cela, je suis revenu sur ma position de départ. Je ne le ferais pas assurément mais une telle passion et un tel plaisir ne valent-ils pas le coup d’être vécus ? Ne sont-ils pas le moteur de tous ces sacrifices qu’on l’imagine avoir faits ?
Je pense que si….et vous ?

Commentaires
1 Commentaire »
Catégories
Coups de coeur
Flux rss des commentaires Flux rss des commentaires

Reprise de la lecture

martin | 15 septembre 2007 | 23:09

Historique de l’émission

Arrêts sur Images, émission de Daniel Schneidermann était diffusée sur la cinquième puis France5 depuis 1985. L’émission avait comme crédo le décryptage de l’information, des médias et de la politique. En juin 2007, la direction de France télévisions décida d’en arrêter la diffusion et de ne plus reconduire ce monument d’objectivité télévisuelle qui avait notamment permis de découvrir de grands journalistes ou animateurs comme Pascale Clarck, Isabelle Morini-Bosc, John-Paul Lepers ou encore Colombe Schneck.

Les réactions furent nombreuses dans le PAF ou dans les milieux politiques ou syndicaux pour soutenir l’émission. Celle-ci était vue par certains comme le dernier rempart contre la censure, les montages honteux et partiaux de certains JT ou de certaines rédactions. En effet, chaque semaine, les animateurs s’évertuaient à décrypter le monde des médias sans aucune protection envers personne. Cela ne devait pas plaire à tout le monde on l’imagine bien.

On se souvient par exemple d’une émission dans laquelle avait été relevé le possible manque d’objectivité du journal de France 2 présenté par Béatrice Schönberg, compagne de Jean-Louis Borloo à propos d’actions du gouvernement. Ce sujet avait provoqué la colère d’Arlette Chabot et déjà on avait parlé d’une possible mort de l’émission suite à ce sujet.

Suite à la non-reconduction du show, une pétition sur le net a depuis recueilli 185140 signatures en 1 mois. Malgré cela, aucune chaîne n’a désiré reprendre l’émission au grand drame des défenseurs de la liberté de ton et d’expression du petit écran.

Renaissance

Daniel Schneidermann avait promis de tout faire pour continuer le combat et faire renâitre son émission ailleurs, à l’étranger – la télé suisse avait un temps été annoncée comme repreneur potentiel – ou sur le net. C’est donc cette deuxième voie qu’a choisie le producteur/animateur.
Le lancement du nouveau site de l’émission a eu lieu le 13 Septembre. ( http://arretsurimages.net/ ) De nombreux sujets sont déjà rediffusés en streaming sur le site. Des chroniques ont également fait leur apparition.

Diffusion en ligne à prix modique

A partit de Janvier 2008 commencera l’émission. Elle sera diffusée en ligne et accessible via un abonnement de 3€ par mois ou 30€/an, les 2 mois d’été étant offerts. Un abonnement de 1€/mois sera possible sur des critères non vérifiés de revenus (étudiants, chômeurs, précaires). Le site compte déjà 5000 abonnés à ce jour.
A côté de cette formule payante, le site proposera des extraits et des chroniques accessibles à tous gratuitement comme dans sa formule actuelle.

On ne peut que saluer le retour de cette grande émission française qui permettait d’éclaircir un peu le PAF et de mieux comprendre le dessous des reportages et le pourquoi des coupures au montage.

Rendez-vous en Janvier sur le site pour de nouveaux décryptages audiovisuels !

Commentaires
Pas de Commentaires »
Catégories
Coups de coeur
Flux rss des commentaires Flux rss des commentaires

"L’aube le soir ou la nuit" de Yasmina Reza, Ed. Flammarion

martin | 8 septembre 2007 | 19:01

En lisant ce livre et en voulant en faire la critique, je me suis rendu compte de la difficulté que doit ressentir le critique littéraire. En effet, ne pas se décourager au milieu d’un livre et pousser la lecture jusqu’au bout pour ne pas rendre un avis tranché. Tranché au milieu du livre sans avoir vu le bout ou tranché trop nettement au niveau de la pensée. Ce livre, événement de la rentrée littéraire, raconte de l’intérieur la campagne du candidat devenu président, Nicolas Sarkozy.

J’ai eu du mal à en saisir la forme. Celle-ci m’a dérangé. Je ne dois pas avoir l’habitude de ce genre de narration. Narration hâchée, télégraphique parfois. Si c’était pour servir le propos, ce serait parfait mais au début du livre, ce n’est pas le but recherché. Du moins je n’en ai pas eu l’impression. On passe de scènes en scènes. Scènes de vie, de campagne. Pensées personnelles de l’auteur. Citations d’écrivains, de politiques. On sent que tout cela veut se faire homogénéité pour le bien du propos mais la mayonnaise a du mal à prendre au départ. Peut-être par défaut de matière au début de la campagne car j’ai senti que cela allait mieux au fur et à mesure du récit (chronologique) et donc de la campagne. On sent néanmoins tout au long de ce récit la culture littéraire et le bon style de l’auteur, ce dernier étant sous voire très mal exploité, la faute au type très factuel et peu romanesque du livre.

Au niveau du fond maintenant. Le reproche reste quasiment le même. Au départ, on sent que Y. Reza reste dans la description, la juxtaposition d’observation d’événements. Puis, plus on avance, plus on sent que la proximité du candidat permet de mieux cerner le fonctionnement du personnage et de la politique. On prend alors plaisir à décrypter les rouages de la machine.

Mais ce qui ressort de cette immersion de l’auteur au sein de l’équipe de campagne du candidat Sarkozy, c’est le portrait de l’homme politique. En effet, partageant les moments hors champs, l’auteur parvient à nous décrire l’homme derrière le politique. Est-ce vraiment l’humain derrière le politique ? Je n’en ai pas l’impression mais cette vue de l’homme, celui qu’on ne voit pas dans les médias est marquante. On y découvre un personnage qu’on ne connait pas publiquement. On y entrevoit ses buts, ses doutes, ses envies. On ressent l’excitation des moments de l’ombre, d’avant ou d’après meeting, dans le cocon des bureaux à l’aube, le soir ou la nuit. Rien que pour cela, je ne regrette pas d’avoir lu ce livre même si je dois avouer, comme suggéré en introduction, que l’idée d’arrêter m’a effleuré au début lorsque les paragraphes de 5 ou 10 lignes se succédant sans rapport étaient seuls corps de récit.

Dur donc de résumer ce livre et de donner un avis définitif. Je pense qu’il n’est ni bon ni mauvais. Il ne vaut cependant pas le battage médiatique qu’on en a fait, c’est certain. Les 190 pages se lisent vite une fois passée la difficulté d’adaptation au style et certainement aussi par excitation de voir comment sont traitées l’élection et la victoire.

Commentaires
Pas de Commentaires »
Catégories
Coups de coeur
Flux rss des commentaires Flux rss des commentaires

"Les arcanes du chaos" de Maxime Chattam, Ed. Albin Michel

martin | 4 septembre 2007 | 22:41

Nouveauté sur le blog, à partir de maintenant, lorsque j’aurai un coup de cœur sur une lecture, un disque, je mettrai une appréciation. Attention, cela est très subjectif, je suis donc tout à fait ouvert aux critiques et encore plus que dans le cas de mes articles car là, ce sera purement du ressenti.

On commence aujourd’hui avec « Les arcanes du chaos » de Maxime Chattam chez Albin Michel. Ce livre m’a été prêté par mon ami Benjamin, je l’en remercie. J’avais découvert Maxime Chattam lors de la présentation de son dernier ouvrage « Prédateurs » dans une émission consacrée aux livres sur LCI. J’avais été séduit par son discours, la façon dont il analysait son écriture, décrivait ses histoires. J’en ai donc parlé à cet ami, féru de lecture et il m’a conseillé de commencer par ce livre-là. Je ne regrette pas.

Je ne vais pas dévoiler l’histoire ici car c’est bien le gros point fort de cet ouvrage. Pour résumer simplement comme je l’ai ressenti, ça commence avec des airs de Da Vinci Code en thriller-enquête ésotérique, ça se poursuit en polar, en sorte de chasse à l’homme à travers plusieurs pays et cela se finit de façon extraordinaire et inattendue par une grosse claque !

Ce roman traite à travers l’exploration de symboles ésotériques de la vie de tous les jours ou à travers des ouvrages séculaires comme la Bible, ou encore d’événements historiques, des dangers de la technologie et illustre avec des exemples concrets pris dans l’actualité la fiction racontée dans le roman. Tout est très bien ficelé, on le lâche pas les pages. Le style est vraiment sympathique, c’est facile à lire sans être dénué de sens ni simpliste. Les personnages sont très bien décrits, on se les représente parfaitement et l’auteur prend vraiment le temps de pousser leur description. Physique, psychologique, tous les éléments des personnages sont passés au crible si bien qu’on s’identifie facilement et qu’on s’imagine très bien les scènes.
Pour servir son histoire et jouer le rôle de fil conducteur dans le récit, l’auteur a parsemé son histoire de très courtes parties tirées d’un blog factice expliquant les coulisses du pouvoir américain dans le monde. C’est vraiment bluffant et cela fait froid dans le dos !

Au final donc, je vous conseille la lecture de ce livre. C’est facile à lire, passionnant et la fin vaut vraiment la peine. Vous ne verrez pas passer les 458 pages de ce roman. Il vous apprendra surement des choses sur l’histoire et la symbolique et approfondira certaines autres en plus de vous distraire et de vous tenir en haleine. Vous ne verrez plus le monde dans lequel nous vivons de la même manière après cette lecture, je vous le garantis !

Commentaires
Pas de Commentaires »
Catégories
Coups de coeur
Flux rss des commentaires Flux rss des commentaires

Vivement dimanche prochain

martin | 3 septembre 2007 | 2:44

Lors d’une digression télévisuelle, je suis tombé sur l’émission du perpétuel revenant, Michel Drucker. J’ai été profondément marqué par cette expérience courte, car j’ai très vite zappé.

Comment une telle émission est-elle encore possible à la télé de nos jours ?

Cette émission est d’une morosité notoire. Je ne connais pas d’autre émission qui illustre mieux que cela le cafard du dimanche soir. A l’heure où tout citoyen moyen ressent le coup de blues du dimanche soir à l’idée de quitter la torpeur du repos dominical et de reprendre son labeur quotidien, cette émission lente est une véritable torture.

Michel Drucker donne l’impression d’émission en émission de rendre son dernier souffle médiatique. On aurait presque envie que ça arrive pour qu’enfin il soit libre de prendre ce repos télévisuel que sa position de plus en plus avachie semble réclamer. On ne sait dire depuis combien de temps sa complaisance malsaine avec les artistes existe ou depuis quand il a perdu toute objectivité au point de qualifier de magnifique, de superbe tout ce que ses invités font ou ont fait. Il est accompagné dans son quasi-sommeil par sa chienne, totalement endormie elle, simplement pour faire beau et certainement faire encore plus proche du français moyen.

La réalisation de cette émission est tellement léchée qu’on se croirait dans un Soap américain de bas étage. Les plans sont longs, sans vie. On a l’impression que la lumière du plateau joue des tours à notre esprit. Etant dimanche, on s’imagine des fois que la soirée de la veille remonte un peu trop et que nos yeux brouillent notre vision. Je ne vous parle pas du montage et des lumières psychédéliques dignes de la chance aux chansons, lorsqu’un « artiste » vient chanter… pardon bouger les lèvres en direct… pardon différé de trois jours.

Le plateau rajoute à cette impression de suffocation nauséabonde par sa forme. On se croirait dans un sous-marin. Une sorte de couloir de la mort. Une allée surélevée avec une mini salle au bout. Le public absent, inexistant, robotisé encadrant parfaitement cette parfaite mise en scène. Des effets de transparence dans l’allée, les marches. Un écran faussement géant s’ouvrant chichement dans le prolongement de l’allée. La couleur rouge vif des fauteuils et des élements de décor ajoute à toute cette architecture le côté bonbonnière rococo ultime.

Les chroniqueurs. Gros point de cette émission…
Comme l’année dernière, Jean-Pierre Coffe, lui aussi en fin de parcours télévisuel. Il avait pour cette émission revêtu de magnifiques lunettes bleues. Certainement le signe que rien d’autre ne peut plus attirer l’attention sur lui. Sur les plans larges, on ne voyait que cela. Il faut dire que les attributs de Faustine Bollaert faisaient forte concurrence, son bronzage aussi faisait pâlir directement les autres intervenants. Il y a fort à parier de plus que ce bronzage perdurera tout au long de l’année. La magie de la télé ! Jusque là, je n’étais pas surpris il n’y avait rien de neuf, que du vieux, surtout avec Le Drucker et le Coffe. Mais quelle ne fut pas ma surprise en découvrant Claude Sérillon, grand journaliste, ancien présentateur de journal télévisé que je respectais pour son sérieux et ses fou-rire mémorables. Je me souviens de celui du Téléthon. Il repasse régulièrement dans les bétisiers ou les meilleurs moments des chaînes. Ce grand monsieur de la télé chez Drucker. J’étais surpris et mes pensées n’ont fait qu’un tour. C’est forcément une punition, une voie de garage. Forcément, ce monsieur a du se fâcher avec Arlette chabot et être remercié de l’information. Je ne vois pas d’autre explication. Enfin, le réalisateur passe sur Anne-Gaelle Riccio. Là aussi, autre grosse surprise. Après avoir présenté Fort-Boyard, la voilà qui continue de descendre la pente de l’intérêt télévisuel. Autant pour Sérillon, je crois volontiers à une punition, autant pour elle, je penche plus pour un choix personnel. Mais alors, quelle idée saugrenue ! L’argent ? Rien d’autre pour le moment ? Quel motif peut motiver un tel choix ?

Ce n’est pas ça, cette demoiselle m’amène à la meilleure partie de ces quelques dizaines de secondes sur cette chaîne publique. Un moment Nutella comme on ne les oublie pas. Une sorte de blind test. Loin de l’ambiance de ceux de Ardisson néanmoins. Donc, voilà que défilent enchainés tous les tubes de cet été, Mika, Christophe Willem entre autres. Et là, les intervenants restent tous muets. A part deux ou trois réponses données laborieusement, aucune de ces personnes n’a prononcé mot. Drucker s’est laissé à aller à un commentaire prétextant que si André Rieu ou Yvette Horner avaient faire partie du test, il aurait eu plus de chance. Comme pour le public ?? En tous cas, quel décalage avec l’enthousiasme de Anne-Gaelle Riccio qui s’est elle-même étonné que ces titres étaient archi connus (de quiconque n’aurait pas vécu dans un bidon de formol ces trois derniers mois). La pauvre ! On lisait dans son regard du désespoir. De se dire qu’elle allait devoir tirer vers la jeunesse tous ces incultes de la nouveauté pendant toute une saison. Mademoiselle, je vous plains. Quelle rude tache que la vôtre !

Là c’est le moment où j’ai changé de chaine en me posant la question d’introduction de ce billet. Mais comment cela est-il encore possible ?
A vrai dire, je suppose qu’il doit exister un public pour ce genre d’émissions. Dieu merci je n’en fais pas partie et j’espère que jamais – oh non jamais !- je n’en ferai partie.

Mais avec ce zapping sauvage, j’en ai raté le meilleur. Le générique de fin. Celui où tous les chroniqueurs font mine de se lâcher et où le superbe générique, s’il n’a pas changé, donne un semblant de faux rythme pseudo-moderne mélancolique à base de voix psalmodiant des paroles incompréhensibles (Bom, Tchik i Bom, Bom…), comme pour dire : Demain charbon, ce soir déprime !

Bah, pas grave, ça repasse tous les dimanches. Ahhhh ! Vivement dimanche prochain !

Commentaires
5 Commentaires »
Catégories
Humeur
Flux rss des commentaires Flux rss des commentaires

C’est la rentrée !

martin | 1 septembre 2007 | 21:28

Comme chaque année, à la même période, la revoilà, la fameuse rentrée. Qu’elle soit scolaire, littéraire ou rentrée toute simple, elle est bien là.

Les médias nous assomment de sujets sur ce non événement si particulier car il marque le début de tous les autres, la Toussaints, Noël, le ou les réveillons de fin d’année, la nouvelle année, puis les sports d’hiver, le retour des beaux jours et enfin les vacances d’été pour enfin pouvoir rentrer. La boucle est bouclée.
Cette boucle, sorte de course contre le temps, variable de plus en plus fuyante d’après ce que l’on entend dire ici ou là. Le « Tempus fugit », un véritable syndrôme. Le temps fuit, passe. Trop vite. On ne profite plus des choses à entendre les gens discuter et c’est probablement vrai. Un véritable cercle vicieux d’après certains !
Ce cercle infini dans lequel médias, annonceurs, marketeurs, employeurs nous piègent bien souvent malgré eux étant contraints à ce système autant que nous par ceux qui les dominent hiérarchiquement.

Ont-ils pensé à ceux qui n’étaient pas partis et qui donc ne vont pas « rentrer » comme les autres ?

Certes, il faut amuser la masse avec de la redondance car la répétition fixe la notion comme on dit bien souvent péjorativement pour faire entrer une notion bête et méchante dans une tête mise en condition. La redondance rassure également.
Nous parler de rentrée fait peut-être rentrer les choses en ordre pour certains. Remise à l’heure du régime alimentaire, reprise du sport, retour chez soi, retrouvailles avec soi-même.

Mais à force de parler de rentrée, n’a-t-on pas un dégoût du retour ? Ne sentez-vous pas cette sensation de nausée poindre au creux de votre objectivité ? A force de se voir répéter que c’est la rentrée, n’avez-vous pas envie de repartir et donc de courir plus vite que le temps, en avant du cercle temporel pour attraper au plus vite le départ….pour enfin pouvoir rentrer à nouveau et de retomber dans les travers de cette mise en condition par l’information.

La solution ? Partir. Sortir loin, tard, s’évader, quitter cette fuite en avant, prendre le temps de se retrouver, de partager, se libérer de tout. pour enfin ne plus penser à…rentrer…

Commentaires
Pas de Commentaires »
Catégories
Humeur, Pensées
Flux rss des commentaires Flux rss des commentaires

Me suivre

Suivre @martinregent

Liens

  • Le portail du Vélo
  • Mon Facebook
  • Mon Google +
  • Mon Profil LinkedIn
  • Mon profil Viadeo
  • Mon Twitter
  • Recherche ebook gratuit

En ce moment, je lis :

Menu

  • 3615 Ma Life (33)
  • Coups de coeur (57)
  • Film (2)
  • High Tech (54)
  • Humeur (58)
  • livres (57)
  • Musique (10)
  • Non classé (16)
  • Pensées (48)
  • Photos (10)
  • Poésie (4)
  • Récit Caravane (1)
  • Séries TV (7)
  • Test matos (7)
  • Vélo (10)
rss Flux rss des commentaires
© Martin Régent